Lu sur le site du Nouvel observateur :
« Reprenant à son compte, les accusations du Canard Enchaîné, Mediapart énumère les informations qu'il a recueillies "dans le petit monde du renseignement et dans divers entourages ministériels". Voici les principales accusations de Mediapart qui cite des sources anonymes pour d'évidentes raisons déontologiques :
- Mediapart ferait l'objet d'espionnage depuis plusieurs mois, et notamment les deux journalistes Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme qui enquêtent sur les affaires Karachi et Bettencourt. Ils seraient sous surveillance téléphonique depuis mars-avril.
- Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme "auraient eu droit au même traitement que leur confrère du Monde, Gérard Davet, ou que la juge de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, dont les "fadettes" (factures détaillées) des téléphones portables ont été explorées par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI)".
- Mediapart affirme que l'Elysée s'est penché sur les actionnaires du site, "laissant entendre à des rédactions que l'un d'eux aurait eu des ennuis avec l'administration fiscale".
- Plusieurs journalistes de Mediapart auraient eu "fait l'objet de curiosités policières hors de toute justification légale" à propos de leur patrimoine privé.
- Un proche d'un ministre aurait confié à Mediapart que le secrétaire général de l'Elysée lui-même, Claude Guéant, se chargerait personnellement de toutes ces enquêtes. Claude Guéant serait assisté dans cette tâche par "un ancien policier à la retraite". Ce dernier a toutefois démenti l'information à Mediapart.
- L'Elysée aurait recours à une officine privé de sécurité et de renseignement gérée par des anciens des services secrets.
En conclusion, Mediapart adresse une demande solennelle "aux parlementaires" pour qu'ils se saisissent "immédiatement de ce sujet" et qu'ils interpellent "le gouvernement à son propos" et qu'ils mènent "les enquêtes indépendantes qui sont en leur pouvoir".
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