Sauve qui peut ! Panique à bord ! Le président Sarkozy repart à droite toute et débauche un Baroin par ci et un Tron par là. Il reporte aux calendes européennes la taxe carbone, renonce à draguer Nicolas Hulot et les électeurs d'Europe-Ecologie, ne renonce pas (dit-il) à retourner pêcher dans les eaux de la Gauche et doit s'inquiéter de la popularité de son premier ministre ovationné par les députés UMP très remontés contre Sarko. Autrement dit, tout va mal pour Sarkozy.
Les lendemains de défaite ? Voilà qui ne peut être que douloureux. Au-delà de l'aspect émotionnel, on attend des politiques qu'ils fassent preuve de discernement. Mais c'est évidemment la chose du monde la moins bien partagée. Question d'orgueil, de pouvoir et de délire.
On trouve même (aujourd'hui) 59 % des Français pour souhaiter une victoire de la Gauche aux présidentielles de 2012. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? En 2004, j'imagine qu'un sondage identique donnait comme possible sinon probable la victoire de la Gauche en 2007. On a vu ce qu'il est advenu de ces espoirs. Grosse déception.
Comment éviter à nouveau la défaite à Gauche lors des présidentielles, telle est la question ? Chacun y va de son couplet sur la nécessité de disposer d'un projet et d'un candidat ou d'une candidate formatée pour cette rencontre d'un peuple et d'une personnalité. On comprend que la Gauche ait toujours été mal à l'aise pour assumer le rôle. Il n'est pas dans la culture des socialistes, notamment, de se complaire dans le culte de la personnalité ou du sauveur suprême. Alors ? Personnellement, fidèle à mon choix du congrès de Reims, je vote Martine Aubry. Elle a gagné les régionales, elle est solide comme un roc, elle tiendra ce qu'elle aura promis. Il lui reste deux belles années pour convaincre.
3 commentaires:
Sarkozy réduit à faire les Tron. Dans quel trente-sixième dessous sommes-nous tombés mon Cher Monsieur. Tout foutl'camp.
RH
Bizarre ce remaniement !
Y a plus de traîtres au parti socialiste ?
Sarkozy n'a pas vraiment envie de changer, il fait semblant de comprendre les Français, mais voilà, il a ses réformes en tête et veut les passer à tout prix par rapport à ses engagements des présidentielles, peu importe les résultats des élections régionales.
Sylvia Mackert
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