17 mars 2010
Bouclier social de Gauche contre bouclier fiscal de Droite
«les responsables d'Europe Écologie viennent de vendre leur âme pour des places et des postes.» Et c'est le sinistre Frédéric Lefebvre qui le dit ! Le porte parole de l'UMP est obligé d'assurer le service minimum même au prix de contorsions sémantiques vaseuses. Il a oublié que bien des socialistes (en peau de lapin) ont vendu leur âme pour des places et des postes au gouvernement alors que l'alliance régionale de second tour du PS, d'Europe-Ecologie et du Front de Gauche se fait sur un projet corrigé en fonction des rapports de forces politiques et donc en toute démocratie.
On dit que Sarkozy a demandé, ce matin, à ses ministres d'être sur le terrain. Tant mieux. L'action du gouvernement qu'il préside est tellement discréditée que les ministres sont considérés comme les envoyés spéciaux du président et à ce titre doivent supporter le mécontentement des Français. Plus Bruno Le Maire se montrera en Haute-Normandie, plus il cristallisera l'opposition et incitera les électeurs de gauche, abstentionnistes du premier tour, à se rendre aux urnes pour mettre la pâtée à l'UMP-NC.
Car c'est bien ce qu'attendent les Français. Que l'UMP prenne la pâtée. Les sondages de second tour vont tous dans le même sens. Les électeurs veulent adresser un double message : de soutien aux présidents sortants et à leurs équipes de Gauche, de rejet de la politique gouvernementale de Droite. Les Français opposent le bouclier social des régions de Gauche au bouclier fiscal de la Droite.
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1 commentaire:
D'accord avec vous, il faut un bouclier social et protéger les plus faibles et les plus démunis. Peut-on le faire sans lever le bouclier fiscal ? Seulement en réduisant le chômage et en augmentant les minima comme le SMIC etc, car les travailleurs ont besoin d'avoir suffisamment de ressources pour ne plus faire appel au service social en plus et être autonomes.
Et l'autonomie permet de l'autre côté de faire des économies pour l'état, quand les gens ont suffisamment d'argent pour vivre et se prendre en charge et qu'ils cotisent de nouveau pour toutes les caisses.
Quant à ceux qui sont entre les mains des travailleurs sociaux pour être aidés, ils coûtent en apparence à l'état, mais ils permettent à des travailleurs sociaux d'avoir un salaire et de cotiser pour leur retraite.
C'est comme pour les malades, d'un côté ils coûtent à la CPAM, mais d'un autre côté, ils permettent ainsi au corps médical de travailler et également aux agents de la CPAM d'avoir du travail.
Sylvia Mackert
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