La ministre française de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a promis mardi « tous les moyens pour mener à bien » l’enquête sur le massacre des sept moines de Tibéhirine en 1996 en Algérie, annonçant des « investigations supplémentaires » après le récent témoignage d’un général français. Répondant à une question orale de François Loncle, député PS de l'Eure, la Garde des Sceaux a assuré que tout serait mis en œuvre pour que les familles des moines assassinés (par l'armée algérienne ?) soient informés complètement des nouvelles investigations ouvertes par les juges d'instruction chargés de l'affaire.
La thèse nouvelle laisse entendre que les moines ont été enlevés et séquestrés pendant deux mois par des Islamistes intégristes et assassinés après une attaque par hélicoptère de la part de l'armée algérienne. Celle-ci aurait ensuite décapité les hommes d'église pour faire croire à une action des terroristes. Seules les têtes des moines ont été retrouvées et enterrées. A ce jour on ne sait pas où sont passés les corps sans tête.
Le ministre des affaires étrangères de l'époque, Hervé de Charette, nie avoir eu connaissance de ces informations qu'un général français en retraite et présent en Algérie lors du drame a rendu publics ces derniers jours. Le président de la République affirme que le secret défense, si besoin est, sera levé pour que la vérité soit connue…et que justice soit faite (?)
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