Lorsqu'on compare le vote des électeurs d'Aix-en-Provence lors des élections européennes et municipales partielles d'hier, on constate immédiatement une grande différence. Un vote national et un vote local n'ont rien à voir. Aux Européennes, la liste UMP était arrivée en tête avec un peu plus de 32 % suivie d'Europe-Ecologie avec plus de 21 %, les socialistes de Vincent Peillon étant relégués en 3e position avec un peu plus de 14 %.
Dimanche, qu'a-t-on constaté ? Que la maire sortante (UMP) a dépassé les 43 % des suffrages exprimés, que le PS allié au MODEM, réalise plus de 34 % et que les écologistes sont à 11 % tandis que la liste Parti de Gauche, NPA-PCF, ne dépasse pas les 5 % ! Aucune conclusion ne peut être réellement tirée de ce vote local mais on voit bien que les enjeux d'élections différentes entraînent des votes différents. D'ailleurs, bien malin qui peut dire qui va gagner dimanche prochain ? La maire sortante part avec un léger avantage (celui d'être en tête) mais elle a contre elle une coalition…qui veut, justement, sa tête. Tout dépendra sans doute de l'attitude d'un candidat divers droite, ancien adjoint au maire, qui a obtenu 6 % des voix.
La conclusion de ces comparaisons : ne pas tirer de leçons trop hâtives d'un scrutin particulier organisé dans un moment particulier. Nous apprenons que les écologistes et la liste PS-MODEM (notre photo DR) ont décidé de fusionner. Programme et répartition des responsabilités et des places ont été approuvés ce lundi matin. La maire sortante va devoir faire face à une dynamique crédible.
1 commentaire:
CE QUE TOUS, DOIVENT SAVOIR SUR LE COMPORTEMENT DU DEPUTE (ex maire)D'AIX
Représailles sur un fonctionnaire qui a fait son travail et son devoir :
En effet depuis que Raymond CHAOUL (ex-agent du service des élections de la mairie d'Aix-en-Provence depuis 1983), a fait un recours pour l'annulation des élections législatives de 2007 contre l'élection de Maryse JOISSAINS, rien ne va plus pour lui.
D’où ce recours devant le Conseil constitutionnel, qui a rendu sa décision le 29 novembre 2007 : "Considérant, en premier lieu, qu’il n’appartient au juge de l’élection de connaître des irrégularités de la liste électorale que dans le cas où ces irrégularités résultent d’une manœuvre de nature à porter atteinte à la sincérité du scrutin ; que, si le requérant invoque diverses irrégularités relatives au fonctionnement de la commission administrative chargée de la révision et de la tenue de la liste, des radiations ou des inscriptions faites à tort, ainsi que la non actualisation des listes à partir des cartes d’électeurs et des enveloppes de propagande non distribuées, il n’apporte aucun élément de preuve de nature à établir l’existence de manœuvres dans l’élaboration des listes électorales ayant servi pour les élections qui se sont déroulées les 10 et 17 juin 2007 (...) La requête de M. Raymond Chaoul est rejetée". On voit que le CC ne conteste pas les irrégularités mais reproche au requérant de ne pas avoir prouvé qu’elles résultent de manœuvres. Décision contestable : l’écart entre Maryse Joissains Masini et son adversaire du deuxième tour, le socialiste Alexandre Medvedowsky - qui l'a défié à nouveau aux prochaines municipales -, fut de 5600 voix, or les électeurs "douteux" sont au moins 7000 : une annulation du scrutin, dans ces conditions, n’aurait pas semblé anormale. Personne n'a dit que c'est faux.
Raymond Chaoul en tire une conclusion logique : "pour les prochaines municipales et cantonales 2008, les listes d’électeurs sont fausses !
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