20 mars 2009

Le président s'obstine, il ne veut pas toucher au bouclier fiscal

Après l'immense succès de la manifestation nationale du 19 mars (notre photo pris à Evreux) Nicolas Sarkozy et son premier ministre font ceux qui n'ont rien vu ni entendu. Ils comprennent la souffrance des chômeurs et l'inquiétude des familles mais ils n'en tirent aucune conclusion positive dans le sens d'un meilleur pouvoir d'achat et d'une plus grande protection des salariés.
Face au déferlement de plans sociaux qui atteignent des multitudes de secteurs de l'activité, les prévisions déjà pessimistes du gouvernement vont se trouver totalement dépassées en fin d'année. Qu'il s'agisse des chiffres du chômage, du déficit budgétaire, de la récession du PIB, des impôts qui ne doivent pas augmenter puisque le président s'est faire élire là-dessus, on peut assurer que tout l'échafaudage va s'effondrer.
Alors quoi faire ? Il est bien évident que les solutions ne sont pas seulement franco-françaises. Il faudra attendre le G20 de Londres pour apercevoir un début de concertation mondiale et européenne. Mais en attendant qui empêche Sarkozy et les députés UMP de revenir sur le bouclier fiscal ? Qui les empêche de retrouver 15 milliards d'euros, une somme bien utile pour soutenir la recherche, la formation, l'investissement public ? Ce qui les en empêche : leur idéologie et leur logique ultra-libérale. Les Français(e)s qui sont descendu(e)s dans la rue, hier, tenaient à faire savoir en haut lieu que la grève, l'occupation des usines, les manifestations ne sont pas une partie de plaisir mais une nécessité collective. La balle demeure dans le camp des syndicats et des partis politiques de Gauche appelés à prendre le relais de la contestation.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Cher Monsieur Houel,

Certes vous avez raison sur le fond et la forme. Mais ne mettons pas tout sur le dos du Président de la République.

Je pense que la seule cause, se sont les patrons qui profitent de la crise. Le Bouclier fiscal est un petit frein par rapport aux patrons voyous qui licencient gratuitement sans penser aux ouvriers et leurs familles.

Il est vrai qu'il n'y aura pas d'autres enveloppes financières, mais les réformes vont se faire snetir d'ici quelques mois. En attendant sanctionnons le Président si vous le souhaitez par les urnes aux prochaines elections européennes.

Dans la vie il faut etre plus intelligent, que le chasseur qui croit avoir forcément raison.

Bien à vous

LZ