26 février 2009

L'UMP utilise la musique du groupe MGMT sans autorisation et sans en payer les droits d'auteur

Xavier Bertrand, le nouveau secrétaire général de l'UMP est bien ennuyé. Son parti a utilisé à quatre reprises (en meetings et sur vidéo) la musique d'un groupe (MGMT et le titre Kids) sans en demander l'autorisation préalable et sans en payer les droits d'auteurs. Pour sa défense, le responsable du parti majoritaire invoque une redevance payée à la SACEM mais cela n'a rien à voir avec les droits d'auteur dus à à la suite de l'autorisation expresse d'exploitation accordée par le groupe de musique.
Xavier Bertrand se déclarerait prêt à indemniser à «juste niveau» le groupe français qui, par l'intermédiaire de son avocat, déplore que l'UMP ait cru bon d'en prendre à son aise avec les droits d'auteurs alors que ses députés se battent bec et ongles pour punir les téléchargements gratuits sur Internet.
Fais ce que je dis mais ne fais pas ce que je fais. « Avant que le groupe n'intervienne, l'UMP avait déjà été mise en demeure fin janvier par le groupe Universal (éditeur du groupe), dans un courrier lui spécifiant qu'elle n'avait pas obtenu l'accord de MGMT, ni de son éditeur pour utiliser une de leurs oeuvres dans un meeting politique », souligne l'avocate en évoquant « une certaine désinvolture » de l'UMP dans l'affaire.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Pour défendre la loi création et internet qui devrait arriver prochainement au parlement, Nicolas Sarkozy déclarait récemment "Piller les oeuvres musicales, piller les oeuvres cinématographiques, piller les oeuvres littéraires, car toutes y passeront, sans respect pour celui qui a écrit, qui a composé, qui a réalisé, c'est tuer la création (...) je n'ai pas été élu pour laisser voler au supermarché"
Le trop célèbre Frédéric Lefebvre a surenchérit en déclarant "Les pirates d'internet doivent être traités comme des dealers". Le pire c'est que l'UMP qui propose en dédommagement un euro symbolique au groupe de rock a fixé la chanson de MGMT sur un support vidéo qu'elle a ensuite diffusé sans autorisation ce qui, pour le code pénal, est une contrefaçon passible de 3 ans de prison et 300.000 euros d'amende. Frédéric Lefebvre ira-t'il jusqu'à demander une commission d'enquète contre l'UMP?
Preuve que ceux qui préconisent la chasse aux internautes ne sont pas les plus respectueux du droit des artistes.