«Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des pouvoirs publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des réformes hâtivement mises en place ces derniers temps. A l’Université, à l’école, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions. Au nom d’une idéologie de "l’homme économique", le pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois "naturelles" du marché. Cette idéologie s’est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue. Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, refusons qu’une telle idéologie mette maintenant en "faillite" le soin, le travail social, l’éducation, la justice, l’information et la culture. Nous appelons à une Coordination nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité à se retrouver le 31 janvier 2009 à Paris.»
Comme 30 000 personnes à ce jour, j'ai signé cet appel des appels et je vous invite à rejoindre les rangs de ceux et celles de plus en plus nombreux qui considèrent que Nicolas Sarkozy a dépassé les bornes depuis longtemps. Il est temps que l'opinion publique pèse de tout son poids dans le débat citoyen et relaie l'opposition des parlementaires dont le combat exemplaire récent démontre qu'il est possible de faire reculer ce pouvoir. Les lycéens, les enseignants, les grévistes ici et là, nous enseignent, une fois encore, que la lutte active et non violente est une des clés permettant de sauver les libertés menacées et d'empêcher le président bonapartiste de devenir un empereur au petit pied.
http://www.appeldesappels.org/
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