Le Parti socialiste ne manque pas de talents. On pourrait même dire qu'il y a trop plein. Mais réduire la vie du PS aux seules ambitions individuelles des unes ou des autres serait excessif et trompeur. L'histoire de la gauche en France est jalonnée de ces périodes d'hésitation, de tâtonnement, avant que n'émerge une personnalité forte, capable de rassembler, d'unifier, de s'opposer et, finalement, de faire taire (provisoirement) les critiques internes.
Que l'on soit vieux militant ou nouvel adhérent, le Parti socialiste demeure le seul grand parti d'opposition capable de satisfaire l'alternance démocratique. L'offre politique proposée est large : De Jean-Luc Mélenchon à Ségolène Royal en passant par Pierre Moscovici, Martine Aubry ou encore Bertrand Delanoë. Derrière eux se profilent les ombres de Lionel Jospin, Laurent Fabius, Pierre Mauroy, François Hollande qui, dans son dernier discours estival, a invité les troupes à monter au front de l'opposition à la droite et à agir pour assurer une cohérence, une cordialité, une unité dans le PS.
A la Rochelle, les socialistes ne devraient pas avoir oublié que le mot université dans son sens premier veut dire communauté ? Qui dit communauté dit appartenance à une même référence idéologique. Malheureusement, personne n'est dupe. Tout le monde a compris que les rencontres (publiques ou privées) de ce week-end préparent le congrès de Reims, étape importante sur la route des élections régionales, européennes et présidentielles. Du congrès automnal, les militants attendent de la clarté, de l'union, un dynamisme collectif, la désignation d'un(e) premier(e) secrétaire animé(e) de la volonté d'en découdre avec ce gouvernement qui a quasiment tout raté depuis sa prise de fonction : pouvoir d'achat, chômage, déficits, récession…la gauche devrait être à 55 % dans les sondages. La gauche c'est-à-dire le PS, le PC et les Verts et ceux des radicaux de gauche qui se situent vraiment à gauche.
La section de Louviers du PS se remet à la tâche. Avec d'autant plus d'ardeur que ses choix sont justes. Il n'est que lire l'enquête du Monde diplomatique (de septembre) sur les effets réels de la vidéosurveillance pour comprendre que la municipalité de Louviers fait fausse route et que l'argent investi dans ces équipements est de l'argent jeté par les fenêtres. Nous allons donc faire signer la pétition du collectif anti-vidéosurveillance avec conviction puisque les quatre millions de caméras britanniques aboutissent à « un fiasco. »
Nous lutterons aussi sur d'autres fronts : l'élection sénatoriale du 21 septembre prochain doit permettre à Jean Louis Destans de devenir parlementaire. Il faut soutenir cette candidature et celles de nos deux autres camarades. Nous allons agir au conseil municipal pour chasser les gaspillages et éviter les dépenses inutiles ou somptuaires. Nous allons également entreprendre une campagne d'informations démontrant que les promesses du maire n'étaient que du vent et l'état de la voirie en demeure l'exemple le plus concret.
Rejoignez-nous, regroupons-nous. Nous avons besoin de sympathisants, d'amis, de militants qui ne ne se résignent pas.
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