Un collectif d'associations, de partis, de mouvements (voir la liste plus loin) a tenu une conférence de presse, ce lundi, pour annoncer le lancement d'une pétition contre l'installation de la vidéosurveillance à Louviers.
Bruno Canivet, adjoint à la tranquillité, consacre d'ailleurs l'espace réservé à la majorité municipale dans le journal « Allez Louviers » à des explications aussi oiseuses que vaseuses. A plusieurs reprises, il exprime clairement les légitimes inquiétudes de ceux et celles qui s'opposent à cette atteinte aux droits de l'homme qui, pour s'exercer dans la légalité, n'en est pas moins contraire à une vision humaniste des rapports sociaux. Mais les conclusions qu'il en tire sont…tirées par les cheveux. Les caméras permettraient selon lui, d'éviter les bavures policières ! C'est ce qu'on appelle se moquer du monde puisque ceux qui contrôlent les images sont…les policiers municipaux et ceux du commissariat de Val-de-Reuil.
Le quartier des Acacias est le premier quartier à être doté de caméras. Si elles fonctionnent aujourd'hui, elles fonctionnent dans l'illégalité la plus complète puisque les habitants, les visiteurs, les passants, ne sont pas informés dans les règles de droit de la situation dans laquelle ils se trouvent : celle d'être filmés à leur insu.
Les porte-parole du collectif ont expliqué en long et en large les dangers de la vidéosurveillance. Pour les libertés individuelles et collectives. Il est d'ailleurs symbolique que la première action commune rassemblant la gauche (sans les Verts et le PRG) vise à empêcher l'installation de caméras dans les quartiers visés par le maire : Maison rouge et le centre ville.
Nous invitons les Lovériens à signer massivement la pétition qui va très bientôt circuler chez les habitants de notre ville. Plus les signatures seront nombreuses, plus le maire y regardera à deux fois avant de consacrer des centaines de milliers d'euros à un système qui a fait la preuve de son inefficacité et de son inutilité. Si les habitants sont contre, il y aura de l'espoir.
ce que nous voulons : nous demandons des gardiens d'immeubles, des médiateurs et des travailleurs sociaux, une police de proximité travaillant dans la confiance et le dialogue. Louviers n'est pas Chicago. Le taux de délinquance est celui d'une ville moyenne. Et même si nous sommes favorables à la lutte contre l'insécurité, nous n'admettons pas qu'on stigmatise les quartiers de notre ville et leurs habitants. Par démagogie et calcul électoral, la municipalité se lance dans un projet qui va la dépasser. Financièrement, d'abord, et politiquement ensuite quand les Lovériens constateront que le taux de délinquance ne diminue pas et que l'insécurité de déplace, que la présence de caméras nuit à l'image qu'ils se font de leur quartier, de leur logement, de leur ville. Et finalement d'eux-mêmes s'ils laissent faire sans protester. Alors agissons tous ensemble.
La liste des membres du collectif : l'Association Avenir citoyen, La section de Louviers de la Ligue des droits de l'homme, les sections de Louviers des Partis socialiste et communiste, la Ligue communiste révolutionnaire, les quatre élus municipaux d'opposition de gauche : Christian Renoncourt, Christine Théault, Claudine Duteuil, Gérard Prévost.
Bruno Canivet, adjoint à la tranquillité, consacre d'ailleurs l'espace réservé à la majorité municipale dans le journal « Allez Louviers » à des explications aussi oiseuses que vaseuses. A plusieurs reprises, il exprime clairement les légitimes inquiétudes de ceux et celles qui s'opposent à cette atteinte aux droits de l'homme qui, pour s'exercer dans la légalité, n'en est pas moins contraire à une vision humaniste des rapports sociaux. Mais les conclusions qu'il en tire sont…tirées par les cheveux. Les caméras permettraient selon lui, d'éviter les bavures policières ! C'est ce qu'on appelle se moquer du monde puisque ceux qui contrôlent les images sont…les policiers municipaux et ceux du commissariat de Val-de-Reuil.
Le quartier des Acacias est le premier quartier à être doté de caméras. Si elles fonctionnent aujourd'hui, elles fonctionnent dans l'illégalité la plus complète puisque les habitants, les visiteurs, les passants, ne sont pas informés dans les règles de droit de la situation dans laquelle ils se trouvent : celle d'être filmés à leur insu.
Les porte-parole du collectif ont expliqué en long et en large les dangers de la vidéosurveillance. Pour les libertés individuelles et collectives. Il est d'ailleurs symbolique que la première action commune rassemblant la gauche (sans les Verts et le PRG) vise à empêcher l'installation de caméras dans les quartiers visés par le maire : Maison rouge et le centre ville.
Nous invitons les Lovériens à signer massivement la pétition qui va très bientôt circuler chez les habitants de notre ville. Plus les signatures seront nombreuses, plus le maire y regardera à deux fois avant de consacrer des centaines de milliers d'euros à un système qui a fait la preuve de son inefficacité et de son inutilité. Si les habitants sont contre, il y aura de l'espoir.
ce que nous voulons : nous demandons des gardiens d'immeubles, des médiateurs et des travailleurs sociaux, une police de proximité travaillant dans la confiance et le dialogue. Louviers n'est pas Chicago. Le taux de délinquance est celui d'une ville moyenne. Et même si nous sommes favorables à la lutte contre l'insécurité, nous n'admettons pas qu'on stigmatise les quartiers de notre ville et leurs habitants. Par démagogie et calcul électoral, la municipalité se lance dans un projet qui va la dépasser. Financièrement, d'abord, et politiquement ensuite quand les Lovériens constateront que le taux de délinquance ne diminue pas et que l'insécurité de déplace, que la présence de caméras nuit à l'image qu'ils se font de leur quartier, de leur logement, de leur ville. Et finalement d'eux-mêmes s'ils laissent faire sans protester. Alors agissons tous ensemble.
La liste des membres du collectif : l'Association Avenir citoyen, La section de Louviers de la Ligue des droits de l'homme, les sections de Louviers des Partis socialiste et communiste, la Ligue communiste révolutionnaire, les quatre élus municipaux d'opposition de gauche : Christian Renoncourt, Christine Théault, Claudine Duteuil, Gérard Prévost.
1 commentaire:
Pour ceux qui se posent encore des questions, l'intervention de mr Heilmann est interessante : http://www.puteauxvideo.com/2007/07/les-camras-sont.html.
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