Au cours de la campagne des dernières municipales, le maire, Franck Martin, n’a cessé de répéter à qui voulait l’entendre au sujet des importants travaux de restauration à entreprendre sur l’église Notre-Dame, que l’État n’avait plus un sou en poche et que le ministère de la Culture refusait de prendre la part normale de 50% qui lui incombe dans les travaux puisque ce bâtiment est classé Monument historique.
Or, dans le même temps, à Elbeuf, l’église Saint-Jean, autre bâtiment classé Monument historique, fait l’objet d’importants travaux de réfection des toitures du bas-côté sud, travaux qui suivent la réfection à neuf des toitures de la nef et du bas-côté nord entrepris depuis quelques années.
Les Elbeuviens— attachés à leur patrimoine que nous ne mésestimons pas — ne nous tiendront pas trop rigueur d’affirmer, sans chauvinisme aucun, que la valeur patrimoniale de l’église Notre-Dame de Louviers est autrement plus importante que celle de l’église Saint-Jean d’Elbeuf puisque Notre-Dame de Louviers est avec le massif occidental de la cathédrale de Rouen et l’église Saint-Maclou de Rouen également, l’un des trois fleurons nationaux du gothique flamboyant à la fin du XVe siècle.
Nous sommes donc fondés à nous poser la question de la manière dont sont accordés les crédits de l’État. Pourquoi l’État se refuserait-il à financer les travaux de l’église Notre-Dame au-delà même de 35% comme l’affirmait Mme Ghislaine Baudet, adjointe à l’urbanisme, lors de la conférence qu’elle tint devant la Société d’Études Diverses (SED) de Louviers le 12 janvier 2008, dans le même temps où il finance à 50% les travaux de l’église Saint-Jean d’Elbeuf. C’est un point important à éclaircir, mais sans doute pour aider à cela devons-nous revenir sur ce que nous écrivions pendant la dernière campagne municipale :
« La restauration de Notre-Dame : un boulet que traîne le maire sortant »
« Quoi qu’il dise, ou qu’il fasse dire par son adjointe à l’urbanisme, on n’a senti à aucun moment dans l’attitude du maire actuel au cours de son mandat une volonté affirmée de surmonter les problèmes que soulève la restauration de cet édifice. On a plutôt le sentiment qu’il traîne cela comme un boulet qui l’empêche d’avancer les mains libres dans ses autres projets. Au-delà des problèmes techniques complexes à résoudre, nous ne sous-estimons nullement les difficultés qui existent à obtenir les financements d’État en ces temps difficiles. Nous disons simplement que lorsque l’État, par l’entremise du ministère de la Culture, fixe une enveloppe pour l’entretien du patrimoine national, catégorie à laquelle appartient l’église Notre-Dame, et qu’il s’agit pour lui de faire des choix parmi les opérations à financer, les fonds vont là où les élus ont constitué les meilleurs dossiers et où ils se sont battus avec le plus de vigueur pour les obtenir. À titre personnel, je n’ai pas l’intime conviction que ce soit le cas du maire sortant. »
De ce texte, nous ne changerons pas un seul mot. Les faits sont là qui semblent bien nous donner aujourd’hui raison.
Reynald Harlaut
Or, dans le même temps, à Elbeuf, l’église Saint-Jean, autre bâtiment classé Monument historique, fait l’objet d’importants travaux de réfection des toitures du bas-côté sud, travaux qui suivent la réfection à neuf des toitures de la nef et du bas-côté nord entrepris depuis quelques années.
Les Elbeuviens— attachés à leur patrimoine que nous ne mésestimons pas — ne nous tiendront pas trop rigueur d’affirmer, sans chauvinisme aucun, que la valeur patrimoniale de l’église Notre-Dame de Louviers est autrement plus importante que celle de l’église Saint-Jean d’Elbeuf puisque Notre-Dame de Louviers est avec le massif occidental de la cathédrale de Rouen et l’église Saint-Maclou de Rouen également, l’un des trois fleurons nationaux du gothique flamboyant à la fin du XVe siècle.
Nous sommes donc fondés à nous poser la question de la manière dont sont accordés les crédits de l’État. Pourquoi l’État se refuserait-il à financer les travaux de l’église Notre-Dame au-delà même de 35% comme l’affirmait Mme Ghislaine Baudet, adjointe à l’urbanisme, lors de la conférence qu’elle tint devant la Société d’Études Diverses (SED) de Louviers le 12 janvier 2008, dans le même temps où il finance à 50% les travaux de l’église Saint-Jean d’Elbeuf. C’est un point important à éclaircir, mais sans doute pour aider à cela devons-nous revenir sur ce que nous écrivions pendant la dernière campagne municipale :
« La restauration de Notre-Dame : un boulet que traîne le maire sortant »
« Quoi qu’il dise, ou qu’il fasse dire par son adjointe à l’urbanisme, on n’a senti à aucun moment dans l’attitude du maire actuel au cours de son mandat une volonté affirmée de surmonter les problèmes que soulève la restauration de cet édifice. On a plutôt le sentiment qu’il traîne cela comme un boulet qui l’empêche d’avancer les mains libres dans ses autres projets. Au-delà des problèmes techniques complexes à résoudre, nous ne sous-estimons nullement les difficultés qui existent à obtenir les financements d’État en ces temps difficiles. Nous disons simplement que lorsque l’État, par l’entremise du ministère de la Culture, fixe une enveloppe pour l’entretien du patrimoine national, catégorie à laquelle appartient l’église Notre-Dame, et qu’il s’agit pour lui de faire des choix parmi les opérations à financer, les fonds vont là où les élus ont constitué les meilleurs dossiers et où ils se sont battus avec le plus de vigueur pour les obtenir. À titre personnel, je n’ai pas l’intime conviction que ce soit le cas du maire sortant. »
De ce texte, nous ne changerons pas un seul mot. Les faits sont là qui semblent bien nous donner aujourd’hui raison.
Reynald Harlaut
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