Les statistiques officielles font état d'une baisse de pouvoir d'achat sur un an de 0,4 %. L'inflation a été de 3,1 % et l'augmentation des salaires (partout ?) de 2,7 %. Cette baisse du pouvoir d'achat, nous la ressentons tous. Il suffit d'aller faire ses courses au supermarché du coin, de regarder les étiquettes des fruits et légumes, de remplir son caddie, d'aller à la pompe en sortant et ce sont des dizaines d'euros qu'il a fallu gagner avant de les dépenser. Et il faudrait en gagner de plus en plus pour « encaisser » l'augmentation des œufs, des produits laitiers et de la baguette de pain…
Encore faut-il avoir un travail ? Encore faut-il ne pas penser comme le député UMP Serge Dassault, dans une déclaration récente, que les titulaires de la prime pour l'emploi et ceux du RSA sont des fainéants qui ne veulent pas travailler. Attention. On assiste à un phénomène inquiétant et qui va aller en s'aggravant : le cynisme des politiciens de droite et du gouvernement, s'il n'a pas encore mis des millions de gens dans la rue, va finir par user les plus patients et les plus résignés. Xavier Bertrand, le ministre de l'emploi, joue avec le feu. En s'asseyant avec insolence sur les accords passés avec les deux principaux syndicats de travailleurs et le MEDEF, le secrétaire-adjoint de l'UMP prend des risques insensés. Les mécontentements diffus, les colères individuelles, l'amertume collective, tout cela va cristalliser un jour et faire exploser la cocotte-minute. La pression monte…
Encore faut-il avoir un travail ? Encore faut-il ne pas penser comme le député UMP Serge Dassault, dans une déclaration récente, que les titulaires de la prime pour l'emploi et ceux du RSA sont des fainéants qui ne veulent pas travailler. Attention. On assiste à un phénomène inquiétant et qui va aller en s'aggravant : le cynisme des politiciens de droite et du gouvernement, s'il n'a pas encore mis des millions de gens dans la rue, va finir par user les plus patients et les plus résignés. Xavier Bertrand, le ministre de l'emploi, joue avec le feu. En s'asseyant avec insolence sur les accords passés avec les deux principaux syndicats de travailleurs et le MEDEF, le secrétaire-adjoint de l'UMP prend des risques insensés. Les mécontentements diffus, les colères individuelles, l'amertume collective, tout cela va cristalliser un jour et faire exploser la cocotte-minute. La pression monte…
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