Olivier Besancenot a porté plainte après avoir constaté qu'il était espionné ainsi que ses proches vraisemblablement par des membres d'une officine privée chargée de faire du renseignement. On ignore ce que l'enquête de police déterminera mais on apprend, aujourd'hui, que Bernard Thibault, le leader de la CGT a fait une étrange découverte à bord de sa voiture de fonction. Après avoir repéré un outil et un fil qui n'avaient rien à faire dans sa voiture de fonction, le responsable syndical a fait expertiser son véhicule par des membres de la CGT forts en mécanique. Ils ont découvert une pièce qui pourrait bien avoir pour usage de connaitre précisément les déplacements de Bernard Thibault.
On peut imaginer que les responsables du Parti socialiste (et d'autres) sont susceptibles de se trouver dans la même situation qu'Olivier Besancenot et Bernard Thibault. Bien que ces deux découvertes soient suffisantes pour s'indigner et s'interroger sur l'identité des auteurs et leurs objectifs, on se refuse à imaginer le retour au premier plan de l'actualité des barbouzes et autres services d'action civique (!) chargées de missions pas très ragoutantes.
De tous temps, les hommes et les femmes politiques, les journalistes, les syndicalistes, et quelques autres professionnels ont été dans la ligne de mire des services de renseignement. Jean-François Kahn a demandé (il y a un an) à consulter la fiche le concernant et tenue par les renseignements généraux. On devrait lui donner satisfaction dans les jours qui viennent si ce n'est déjà fait. Il a dit qu'il rendrait publics les éléments troublants, s'il en trouve.
Je me demande si je ne vais pas entreprendre la même démarche. Même s'il me faut attendre une année, je serais curieux de savoir (à mon modeste niveau) ce que les renseignements généraux pensent de mon engagement à gauche et de mon comportement professionnel, même passé.
On peut imaginer que les responsables du Parti socialiste (et d'autres) sont susceptibles de se trouver dans la même situation qu'Olivier Besancenot et Bernard Thibault. Bien que ces deux découvertes soient suffisantes pour s'indigner et s'interroger sur l'identité des auteurs et leurs objectifs, on se refuse à imaginer le retour au premier plan de l'actualité des barbouzes et autres services d'action civique (!) chargées de missions pas très ragoutantes.
De tous temps, les hommes et les femmes politiques, les journalistes, les syndicalistes, et quelques autres professionnels ont été dans la ligne de mire des services de renseignement. Jean-François Kahn a demandé (il y a un an) à consulter la fiche le concernant et tenue par les renseignements généraux. On devrait lui donner satisfaction dans les jours qui viennent si ce n'est déjà fait. Il a dit qu'il rendrait publics les éléments troublants, s'il en trouve.
Je me demande si je ne vais pas entreprendre la même démarche. Même s'il me faut attendre une année, je serais curieux de savoir (à mon modeste niveau) ce que les renseignements généraux pensent de mon engagement à gauche et de mon comportement professionnel, même passé.
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