Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de Gauche, a indiqué, ce week-end, qu'il discuterait avec les radicaux valoisiens (Borloo) et le MODEM (Bayrou) pour étudier la possibilité de présenter une liste commune lors des prochaines élections européennes. Il estime que le PRG est le plus à même (à gauche) de réussir une ouverture au centre, ouverture engagée localement depuis longtemps déjà par des élus PRG qui n'ont fait qu'anticiper le mouvement. A Louviers, par exemple, lors des dernières élections municipales, des centristes notoires ont été invités par le maire sortant à figurer en bonne place sur sa liste et ont obtenu des responsabilités dans la gestion de tous les jours.
Les centristes, on les connait. Déjà en 1965, à Louviers, on les combattait. Ils avaient pour nom Rémy Montagne (dont le successeur fut Bernard Leroy) et dans le département Hervé Morin (Nouveau centre) appartient à une autre espèce centriste totalement inféodée à l'UMP, au gouvernement et à Nicolas Sarkozy. En fait, le vrai nom du centre, c'est la droite. Et on ne comprend absolument pas comment Ségolène Royal a pu aller gratter sa guitare sous les fenêtres de Bayrou pour l'inviter à devenir le chef d'orchestre d'un éventuel gouvernement de gauche-centre.
Jean-Michel Baylet (bientôt re-rejoint par Bernard Tapie qui a soutenu Sarkozy à fond les manettes) est le poisson-pilote d'une frange de la gauche mal à l'aise avec les 35 heures, le SMIC à 1500 euros, les acquis sociaux et la justice sociale, la laïcité…
A lire certains exégètes PRG, follement enthousiasmés par la nouvelle (mais provisoire) déclaration de principes du Parti socialiste, on comprend mieux toutes ces ouvertures vers la droite gestionnaire qui vient même d'obtenir de Sarkozy son accord sur une modification constitutionnelle pour que le budget de l'Etat soit présenté en équilibre !
En réalité, ce qui nous sépare du centre (quand on est de gauche) c'est une certaine conception de la vie, de la liberté individuelle, du refus des dogmes, c'est une conception tournée vers la reconnaissance des minorités, le droit de vote des étrangers, la scolarisation des enfants de sans papiers, l'égalité homme-femme, le PACS, le droit à l'avortement, à l'adoption par les homosexuels, c'est une vision du monde fondée sur le déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui vise à l'universalisme.
Les centristes, on les connait. Déjà en 1965, à Louviers, on les combattait. Ils avaient pour nom Rémy Montagne (dont le successeur fut Bernard Leroy) et dans le département Hervé Morin (Nouveau centre) appartient à une autre espèce centriste totalement inféodée à l'UMP, au gouvernement et à Nicolas Sarkozy. En fait, le vrai nom du centre, c'est la droite. Et on ne comprend absolument pas comment Ségolène Royal a pu aller gratter sa guitare sous les fenêtres de Bayrou pour l'inviter à devenir le chef d'orchestre d'un éventuel gouvernement de gauche-centre.
Jean-Michel Baylet (bientôt re-rejoint par Bernard Tapie qui a soutenu Sarkozy à fond les manettes) est le poisson-pilote d'une frange de la gauche mal à l'aise avec les 35 heures, le SMIC à 1500 euros, les acquis sociaux et la justice sociale, la laïcité…
A lire certains exégètes PRG, follement enthousiasmés par la nouvelle (mais provisoire) déclaration de principes du Parti socialiste, on comprend mieux toutes ces ouvertures vers la droite gestionnaire qui vient même d'obtenir de Sarkozy son accord sur une modification constitutionnelle pour que le budget de l'Etat soit présenté en équilibre !
En réalité, ce qui nous sépare du centre (quand on est de gauche) c'est une certaine conception de la vie, de la liberté individuelle, du refus des dogmes, c'est une conception tournée vers la reconnaissance des minorités, le droit de vote des étrangers, la scolarisation des enfants de sans papiers, l'égalité homme-femme, le PACS, le droit à l'avortement, à l'adoption par les homosexuels, c'est une vision du monde fondée sur le déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui vise à l'universalisme.
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