Le Pré du Bel ébat n'était pas noir de monde, ce jeudi, mais les drapeaux rouges, verst et bleus volaient au vent tandis que les manifestants écoutaient tant bien que mal (plutôt mal que bien compte tenu de la mauvaise qualité de la sono) les discours des différents orateurs justifiant le mouvement de protestation qui prend corps dans le pays contre les mesures anti-sociales et anti-pouvoir d'achat du gouvernement Fillon.
Tous les syndicats étaient représentés. CGT, FO, CFDT, SUD, FSU, etc. avaient appelé à cette grève des enseignants du 15 mai joignant dans leurs revendications les exigences attendues d'un service public fort. Après les belles paroles, les délégations des syndicats, de certains partis politiques (le PS était présent) des militants venus sans mot d'ordre mais par conviction ont défilé derrière la voiture haut parleur de service et sous la surveillance attentive d'un service d'ordre policier.
Cette « manif » a servi de mise en jambe aux mécontents dans la mesure où le 22 mai prochain Un mouvement initié par la CGT,la CFDT, FO, la CFTC et la CGC aura lieu pour la défense du système de retraite solidaire. la FSU, LUNSA, l'UNEF et la JOC ainsi que le mouvement « Solidaires » ont rejoint l'appel unitaire. L'annonce d'un passage à 41 ans de cotisation non négociable par Xavier Bertrand est considéré par les syndicats comme un casus belli. Bernard Thibault assure que les couacs gouvernementaux, les contradictions internes à la droite composent un paysage favorable à la contestation. Comme les réformes de 1993 et 2003 conduisent à une baisse relative des pensions par rapport aux salaires d'activité de près de 30 %, les syndicats ont décidé de refuser cette mesure régressive. « Aucun effort n'a été demandé aux entreprises depuis plus de vingt ans alors que le nombre de retraités a doublé. » Cette phrase écrite dans un tract de la CGT montre bien pourquoi la part du capital augmente dans la richesse nationale alors que baisse celle des salaires et des retraites. Allons-nous nous laisser faire ? Tout dépend de l'action de chacun et de chacune d'entre nous.
Tous les syndicats étaient représentés. CGT, FO, CFDT, SUD, FSU, etc. avaient appelé à cette grève des enseignants du 15 mai joignant dans leurs revendications les exigences attendues d'un service public fort. Après les belles paroles, les délégations des syndicats, de certains partis politiques (le PS était présent) des militants venus sans mot d'ordre mais par conviction ont défilé derrière la voiture haut parleur de service et sous la surveillance attentive d'un service d'ordre policier.
Cette « manif » a servi de mise en jambe aux mécontents dans la mesure où le 22 mai prochain Un mouvement initié par la CGT,la CFDT, FO, la CFTC et la CGC aura lieu pour la défense du système de retraite solidaire. la FSU, LUNSA, l'UNEF et la JOC ainsi que le mouvement « Solidaires » ont rejoint l'appel unitaire. L'annonce d'un passage à 41 ans de cotisation non négociable par Xavier Bertrand est considéré par les syndicats comme un casus belli. Bernard Thibault assure que les couacs gouvernementaux, les contradictions internes à la droite composent un paysage favorable à la contestation. Comme les réformes de 1993 et 2003 conduisent à une baisse relative des pensions par rapport aux salaires d'activité de près de 30 %, les syndicats ont décidé de refuser cette mesure régressive. « Aucun effort n'a été demandé aux entreprises depuis plus de vingt ans alors que le nombre de retraités a doublé. » Cette phrase écrite dans un tract de la CGT montre bien pourquoi la part du capital augmente dans la richesse nationale alors que baisse celle des salaires et des retraites. Allons-nous nous laisser faire ? Tout dépend de l'action de chacun et de chacune d'entre nous.
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