Les supporteurs de la gauche unie (sauf le journaliste de La Dépêche à dr.) |
Il ne faut pas s’emporter ni tirer de plans sur la comète. Mais enfin, le score obtenu par le binôme composé de Philippe Brun et de Nolwenn Léostic doit être analysé pour ce qu’il est : un formidable résultat. Face à deux élus (M. Jubert LR et Mme Terlez MODEM) maintenant « bien » installés dans le paysage politique de la macronie, les petits derniers qui composent le binôme écologiste et de gauche ont frappé les esprits et rasséréné ceux et celles qui, depuis quelques années, avaient du souci à se faire pour l’incarnation de leurs valeurs et de leurs principes.
Avec 35% des suffrages et la première place dans quelques bureaux lovériens, le binôme de la gauche unie a réussi non seulement à obtenir le droit de jouer la finale mais aussi à reléguer le FN-RN aux oubliettes dominicales puisque M. Balsan et sa « compagne » d’une…campagne n’ont pas réussi à obtenir plus de 12,5% des inscrits qui, s’ils les avaient obtenus, leur aurait permis de figurer au second tour. Les communes de Saint-Etienne-du-Vauvray et de Saint-Pierre du Vauvray ont répondu en partie aux vœux de la gauche unie. Vironvay et Andé demeurent des forteresses de la droite où le Front national obtient ses meilleurs scores.
Le second tour est-il joué ? Avec 42 % des suffrages, le sortant — et donc le nouveau tandem qu’il forme avec Mme Terlez — est favori sur le papier. Sur le papier seulement car on sait tous et toutes qu’une campagne électorale opportune peut réserver des surprises et le score final se jouer à quelques voix près. M. Jubert et Mme Terlez ont décidé d’être chaperonné par Sébastien Lecornu, ministre macronien de première importance. Le sort de ses collègues, ailleurs en France, ne fait pas d’envieux. Et si j’en juge par les qualités démontrées avant le premier tour (impact des documents électoraux, porte à porte inlassable…) Philippe Brun et Nolwenn Léostic font une entrée sans doute décisive dans la vie politique locale après le tour de chauffe des municipales. Tous ces bons résultats sont le fruit d’une stratégie intelligente (avec l’union dès le premier tour) et la constitution d’un groupe d’hommes et de femmes déjà impliqué(e)s lors des élections de mars 2020 mais trop novices pour espérer battre François-Xavier Priollaud. D’ailleurs, ces dernières semaines, le maire de Louviers n’a ménagé ni son temps ni sa peine (1) pour soutenir ses alliés municipaux liant finalement sa crédibilité à celles de ses candidat(e)s préféré(e)s. On saura dimanche prochain vers 20 heures si le maire de Louviers a eu raison de s’impliquer totalement dans les cantonales alors même qu’il figure à une place éligible aux régionales.
(1) Le maire a adressé une lettre à « attention personnelle » dans toutes les boites aux lettres de la ville invitant ses concitoyens à voter pour M. Jubert et Mme Terlez.
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