8 octobre 2020

Laurent Joffrin à Pont-de-l'Arche ce vendredi 9 octobre à l'espace des art's chépontains

Comment recomposer une gauche susceptible de triompher lors des élections prochaines est une question que tous les responsables de partis, mouvements, comités, de gauche ou dits de gauche se posent. Bien des tentatives, au niveau national s'entend, n'ont, le plus souvent, pas dépassé ce qu'on appelle un succès d'estime. Autrement dit, face à la diversité des propositions les hommes et les femmes de gauche n'ont pas pu faire un choix gagnant. Pensez donc. A gauche on trouve le Parti socialiste, des radicaux, certains déçus du macronisme, le PCF, des écologistes, Place publique, la France insoumise, Génération et Benoit Hamon (n'enjetez plus !) et voilà que Laurent Joffrin, ancien directeur du journal Libération, s'en mêle. Lui aussi veut emprunter le chemin de l'union à gauche pour des lendemains qui chantent. Il sera donc présent, ce vendredi 9 octobre, à Pont-de-l'Arche, à 18 h 30, comme indiqué sur l'invitation reproduite ci-dessus. Pour des raisons évidentes, les personnes intéressées par cette rencontre organisée à l'initiative d'Olivier Taconet, responsable régional des radicaux de gauche, devront porter le masque de rigueur et respecter les règles de distanciation. J'imagine que du gel hydroalcoolique sera à disposition de ceux et celles qui voient dans la gauche, la solution aux problèmes sanitaires, sociaux, économiques et bien sûr, au service de la transition énergétique. Le plus difficile pour les militant(e)s animé(e)s des meilleures intentions est de dépasser les éternelles passions égocentriques répandues depuis que le monde est monde et que la politique a droit de cité. C'est bien souvent pour des questions de personnes que l'union ne se réalise pas, chaque leader considérant qu'il (ou elle) est le ou la mieux placé(e) pour aller vers la victoire. Certes, chacun ou chacune, la main sur le cœur, assure privilégier les projets et les programmes. Mais la vérité oblige à constater que sauf exception due au caractère charismatique d'un Pierre Mendès France, peu d'hommes et de femmes de gauche sont parvenues à exprimer une volonté collective transpartisane. Il est vrai que les institutions de la 5e République voulues par le général de Gaulle, favorisent la personnalisation à outrance…faisant parfois oublier les grands principes. En posant la question : « quel avenir pour la gauche ? » Laurent Joffrin devra d'abord définir de quelle gauche il parle…

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