Nous avons la chance d’habiter
un département faiblement touché par le coronavirus. Comparées à celles du
grand est de la France ou de l’Ile-de-France, les statistiques concernant l’Eure,
au 7 avril, démontrent que les hôpitaux semblent ne pas être saturés et c’est
heureux. Evidemment, pour les familles atteintes et soumises aux même règles
drastiques concernant les cérémonies liées aux deuils, cette épidémie est un
grand malheur. Au 7 avril au soir, donc, l’Eure comptait 66 hospitalisations,
12 personnes en réanimation, 26 malades guéris revenus à leur domicile et enfin
22 décès.
La plupart des villes et
communes ont supprimé leurs marchés en plein air. Je dois souligner que la
commune du Vaudreuil, dont le maire est Bernard Leroy, président de la communauté
d’agglomération, le marché de dimanche dernier s’est tenu dans de bonnes
conditions à la fois pour les clients et pour les commerçants non sédentaires,
notamment les marchands de légumes. Quand les maires se donnent les moyens de
maintenir une activité essentielle à la vie des habitants — la vente de légumes
frais notamment — ils y parviennent avec la collaboration des tous. Ce n’est
pas si compliqué.
S’agissant des masques que l’on
voit portés ici et là sous toutes leurs formes (pas les masques médicaux réservés
aux soignants bien sûr puisque réquisitionnés) les autorités rappellent qu’ils
protègent non les porteurs de ces masques mais les autres personnes en retenant
les émissions d’expectorations individuelles. J’ai interrogé le maire de Louviers
sur le port de ces masques imposés par certains de ses collègues à Sceaux ou
dans certaines cités du midi de la France par exemple, pour lui il n’est pas question de déroger
aux habitudes en cours. Autrement dit, tout port de masque répond à une
initiative personnelle.
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