Sommes nous si sûr que le
premier tour des élections municipales doit être considéré comme acquis ?
A en juger par la lecture d’une interview de Gérard Larcher, président du Sénat,
accordée au journal Aujourd’hui, les événements vont peut-être contraindre l’exécutif
à rebattre totalement les cartes.
Le raisonnement de Gérard
Larcher est simple. Le gouvernement a imaginé pouvoir organiser le second tour
de l’élection municipale le 24 juin prochain. Il reste, en effet, 5000 communes
sur 35 000 où les résultats ont abouti à un ballotage et donc à un second
affrontement pour combler les vides des sièges dans les villes et les agglomérations et métropoles.
Le scrutin du 24 juin, s’il
devait être reporté pour cause du coronavirus, obligerait le gouvernement à
tenir compte des trois mois constitutionnellement requis pour organiser un
second tour ce qui l’obligerait à revoir sa copie. Gérard Larcher affirme au
« Parisien Libéré », que dans ces conditions, il faudrait aussi « annuler le premier tour
» et réorganiser une campagne municipale normale avec premier et second tours.
Si tel était le cas, la date des élections sénatoriales prévues à l’automne
devrait également être modifiée.
Nul ne sait combien de temps
va durer la période de confinement. Et encore moins comment se déroulera la sortie
de cette période extraordinaire. Les élus du premier tour doivent
avoir en tête qu’une nouvelle campagne électorale est possible et conserver une
vigilance attentive.
1 commentaire:
Anonyme
ven. 27 mars 08:49 (il y a 3 jours)
À moi
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Des assesseurs, des scrutateurs, des élus atteints..." :
Aujourd'hui, l'heure n'est pas à la rumination avec des "et si ou plutôt "IL(S) n'aurai(en)t pas du", entendez le Président et le gouvernement, sont les grands responsables.
Mais que dire de l'association des maires de France et de chaque maire de France, quand on connaît la suite ? Pourquoi l'association des maires et le Sénat ont appuyé le maintien de ce premier tour ?
Pourquoi ne pas avoir désobéi ? Pourquoi sommes nous allés voté ? Pourquoi ne pas avoir reporté ces élections d'un an comme en a décidé le Royaume Uni ?
Pour ceux qui ont accompli "leur devoir citoyen" à Louviers, on peut se demander pourquoi le bureau 1 du centre ville disposait de lingettes désinfectantes à l'entrée et à la sortie de la salle, que les stylos étaient systématiquement passés au désinfectant, alors que le bureau 8 n'avait rien de tout cela. Est ce pour cette raison que le taux de participation au bureau 1 a été l'un des meilleurs ? Peut-on en déduire que l'électorat de M. Priollaud, plus élevé qu'au 8 a bénéficié de conditions particulières ?
Au niveau national, si on peut dire aujourd'hui qu'un certain nombre d'assesseurs et d'agents ont été contaminés, quid des électeurs ?
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