28 janvier 2020

« Une enfance au ghetto de Varsovie » par Larissa Cain et la SED de Louviers le 8 février prochain


Larissa Cain.
La prochaine conférence de la Société d’Études Diverses aura lieu le samedi 8
février, à 16 heures, dans la salle Pierre Mendès France, à l’Hôtel de Ville de Louviers. En cette année 2020, qui marque le 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la libération des camps, nous sommes heureux et honorés d’accueillir Mme Larissa Cain. Elle est, en effet, une rescapée du ghetto de Varsovie, dont elle a pu s’évader en décembre 1942. C’est cette période tragique, à laquelle elle a consacré plusieurs ouvrages, qu’elle évoquera au cours de sa conférence : « Une enfance au ghetto de Varsovie ».

En octobre 1940 les Allemands, qui occupent la Pologne, décident de transplanter tous les juifs de Varsovie dans le ghetto : 138 000 juifs vont vivre confinés dans cet espace, clos par un mur d’enceinte. En juillet 1942, commencent les déportations vers le camp d’extermination de Treblinka. Mais les Allemands, contre toute attente, vont se heurter à un soulèvement du ghetto : durant un mois, d’avril à mai 1943, un millier d’insurgés vont s’opposer, malgré le déséquilibre des forces, à une armée équipée de tanks et de lance-flammes. Très peu parviendront à échapper à l’arrestation et à la mort. Larissa Cain a vécu ces années tragiques : « Je suis née en Pologne, dit-elle. La guerre nous a surpris, mes parents et moi, à Varsovie. Nous avons subi les persécutions de l’occupant allemand, comme l’imposition du signe distinctif. La seconde étape fut l’enfermement dans le ghetto, puis en 1942 la déportation. j’ai pu m’évader du ghetto en décembre 1942 et j’ai vagabondé d’un endroit à un autre, où ceux qui m’abritaient risquaient la mort. L’après-guerre a été très difficile sans parents » Arrivée en France, Larissa Cain a pu faire des études et est devenue chirurgien-dentiste. Elle est aussi devenue écrivain pour témoigner de la période de la guerre et évoquer les disparus.

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