La ligue du LOL, ce n’est ni un club de pétanque ni un
club de football. C’était un rassemblement de « journalistes » (je n’ose
écrire ce mot). Entre 2009 et 2012, cette ligue d’un genre très
particulier, comprenant une trentaine de plumitifs, s’est livrée à une
campagne de cyber harcèlement visant principalement des femmes mais pas
que…puisque des hommes aussi ont été victimes de montages
pornographiques et outranciers. Par un miracle dont j’ignore les détails
— c’est le propre des miracles — le sale travail de cette ligue a été
mis au jour et les noms des coupables livrés à la juste vindicte des
victimes.
Et comme — un comble ! — des journalistes du journal Libération sont mis en cause, Laurent Joffrin, le directeur de la publication, a pris des sanctions à l’égard de deux rédacteurs sous la forme d’une mise à pied immédiate pouvant être suivie de plaintes pénales. Même si ces journalistes irresponsables ont écrit sur leur compte twitter et non sur le site ou avec les moyens du journal, Laurent Joffrin assure que le comportement des membres de son équipe rédactionnel porte atteinte à l’image du journal.
Quand on lit les articles de Libération, on est en effet habitué à une défense et illustration de règles morales et éthiques assez sévères. Libération est un de ces organes de « gauche » à l’esprit ouvert. Des journalistes, hommes et femmes, y défendent la liberté d’expression dans ce qu’elle a de noble et les libertés individuelles en général. Il est donc extravagant d’apprendre que des membres de cette rédaction se sont livrés à de méchantes attaques personnelles. Certaines victimes ont d’ailleurs bien du mal à accepter des excuses à la fois tardives et maladroites au point de revivre des émotions négatives qu’elles croyaient disparues.
J’ai déjà dit ici, alors que le sujet n’est pas épuisé, loin de là, que l’anonymat et les pseudos favorisaient les campagnes d’insultes voire de dénigrement systématique. Malgré les justifications que je peux comprendre (réserve professionnelle, crainte de sanctions pour tel ou tel propos etc.) l’anonymat ouvre la porte à tous les frustrés, les jaloux, les racistes et les faussaires. Piratage, hackers, maitres chanteurs, hameçonnage… ils sont des centaines à vouloir pénétrer dans les vies et les intimités. Pour de l’argent ou pour faire mal. Qu’on ne s’étonne pas, après, d’entendre des gilets jaunes, notamment, affirmer avec aplomb que l’attentat de Strasbourg a été, « comme par hasard », organisé par le gouvernement. Parmi les présents aux ronds-points, le pourcentage de gens favorables aux thèses complotistes est énorme. Et le grand débat national n’y changera rien.
Et comme — un comble ! — des journalistes du journal Libération sont mis en cause, Laurent Joffrin, le directeur de la publication, a pris des sanctions à l’égard de deux rédacteurs sous la forme d’une mise à pied immédiate pouvant être suivie de plaintes pénales. Même si ces journalistes irresponsables ont écrit sur leur compte twitter et non sur le site ou avec les moyens du journal, Laurent Joffrin assure que le comportement des membres de son équipe rédactionnel porte atteinte à l’image du journal.
Quand on lit les articles de Libération, on est en effet habitué à une défense et illustration de règles morales et éthiques assez sévères. Libération est un de ces organes de « gauche » à l’esprit ouvert. Des journalistes, hommes et femmes, y défendent la liberté d’expression dans ce qu’elle a de noble et les libertés individuelles en général. Il est donc extravagant d’apprendre que des membres de cette rédaction se sont livrés à de méchantes attaques personnelles. Certaines victimes ont d’ailleurs bien du mal à accepter des excuses à la fois tardives et maladroites au point de revivre des émotions négatives qu’elles croyaient disparues.
J’ai déjà dit ici, alors que le sujet n’est pas épuisé, loin de là, que l’anonymat et les pseudos favorisaient les campagnes d’insultes voire de dénigrement systématique. Malgré les justifications que je peux comprendre (réserve professionnelle, crainte de sanctions pour tel ou tel propos etc.) l’anonymat ouvre la porte à tous les frustrés, les jaloux, les racistes et les faussaires. Piratage, hackers, maitres chanteurs, hameçonnage… ils sont des centaines à vouloir pénétrer dans les vies et les intimités. Pour de l’argent ou pour faire mal. Qu’on ne s’étonne pas, après, d’entendre des gilets jaunes, notamment, affirmer avec aplomb que l’attentat de Strasbourg a été, « comme par hasard », organisé par le gouvernement. Parmi les présents aux ronds-points, le pourcentage de gens favorables aux thèses complotistes est énorme. Et le grand débat national n’y changera rien.
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