Eric Roussel et Claude Cornu A La Page. ©Jean-Charles Houel |
Pour écouter Eric Roussel,
Bernard Leroy, ancien député de Louviers et François-Xavier Priollaud, maire,
étaient présents parmi le public. Évoquer VGE c’est narrer l’histoire d’un «
conservateur libéral » qui osa donner le droit de vote aux plus de 18 ans et
permettre aux femmes en détresse d’interrompre leur grossesse grâce aussi à
Simone Veil…
D’après Eric Roussel, VGE
espérait que des hommes et des femmes de gauche viendraient un jour secourir sa politique. Il n’en
fut rien car Giscard d’Estaing était un homme de droite, au plan économique
certes, mais aussi dans son art de vivre malgré les petits déjeuners dès
potron-minet avec les éboueurs ou les diners impromptus chez les Français
moyens.
La biographie d’Eric Roussel
nous apprend que VGE était favorable à l’Algérie Française et qu’à ce titre il
refusa de signer les accords d’Evian et de faire partie de la délégation à
Evian avec Robert Buron et Louis Joxe. Remplacé par Jean de Broglie, celui-ci
mit un pied dans le territoire des affaires qui devait le conduire là où il fut
assassiné à Paris.
Elu local, VGE l’était avec
conviction dans une Auvergne qui, pourtant, le renvoya à ses chères études. Il
avait été député, conseiller général, conseiller régional, à la différence d’un
Macron tombé du ciel. Tous deux inspecteurs des finances, le
second choisit de pantoufler dans une grande banque d'affaires quand le polytechnicien-ingénieur qu’était VGE préféra
servir l’Etat français…et maintenir un lien fort dans la France-Afrique et
certains diamants maudits.
(1) Valéry Giscard d'Estaing. Editions de l'Observatoire.
(1) Valéry Giscard d'Estaing. Editions de l'Observatoire.
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