Trump, Bolsonaro,
Mélenchon…ils ont tous les trois un point commun : ils détestent la presse
et en particulier la presse qui dénonce les scandales, les fake news
(mensonges) et les turpitudes des uns et des autres. Le dictateur brésilien
annonce clairement qu’il veut la disparition d’un journal de Sao Paulo, l’une
de ses rédactrices ayant mis au jour le système de fausses nouvelles mis au
point par les supporteurs de Bolsonaro. Trump ne laisse pas passer une journée
sans insulter des journalistes de CNN ou du Washington Post lesquels ne se
lassent pas de rendre publiques les erreurs ou les incongruités du président
républicain.
Et Mélenchon ? Je passe
sur l’interview de son amie Chikirou — elle a assez de problèmes à régler avec
le « Média » qui a porté plainte contre X suite à la disparition de documents
financiers ou d’administration l'été dernier — mais on ne peut laisser libre cours aux
délires de JLM. Quand il invite ses plus fervents admirateurs à « pourrir » la
vie des journalistes de France Info qu’il traite de tricheurs et de menteurs,
quand il qualifie un contrôleur de la Commission des comptes de campagnes
d’« abruti » tout simplement parce qu’il a découvert des irrégularités dans
les comptes du ci-devant Mélenchon; ce dernier n’a plus besoin d’ennemis ou
d’adversaires. Il se condamne tout seul à l’excès, au manque de crédibilité et de
« présidentialité ».
Et en plus ce sont tous des
hommes ! Bolsonaro ajoute à son tableau de chasse (il aime les armes et
les fusils) le racisme, l’homophobie, la misogynie (autre point commun avec
Trump)…comme si cet élu depuis 27 ans au parlement brésilien était né de la
dernière pluie alors que pendant tout ce temps il a seulement proposé deux
projets de lois ! Un sombre capitaine de réserve devenu président sans
mérite, sans compétence…miracle du suffrage universel !
Le nouveau président du
Brésil veut nous faire courir de plus grands dangers encore pour satisfaire
l’immense appétit des industries agro-alimentaires. La déforestation de
l’Amazonie (au bénéfice du soja) risque d’infecter encore un peu plus le poumon
vert de notre planète. Alors qu’en 40 ans, 60 % des espèces de vertébrés ont
disparu (source WWF France) notamment dans les zones tropicales, les Trump et consorts sortent ou veulent
sortir des accords de Paris pour s’exonérer des efforts à entreprendre afin de
limiter l’émission des gaz à effets de serre. Encore un point commun des
souverainistes et des nationalo-populistes : on s’occupe de l’intérieur de
nos frontières car c’est là que s’arrête le nuage de Tchernobyl ! Pauvres
de nous. Avec des dirigeants comme ceux-là, on est très mal parti.
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