31 octobre 2018

Trump, Bolsonaro…Mélenchon ? Leur point commun : la haine des journalistes


Trump, Bolsonaro, Mélenchon…ils ont tous les trois un point commun : ils détestent la presse et en particulier la presse qui dénonce les scandales, les fake news (mensonges) et les turpitudes des uns et des autres. Le dictateur brésilien annonce clairement qu’il veut la disparition d’un journal de Sao Paulo, l’une de ses rédactrices ayant mis au jour le système de fausses nouvelles mis au point par les supporteurs de Bolsonaro. Trump ne laisse pas passer une journée sans insulter des journalistes de CNN ou du Washington Post lesquels ne se lassent pas de rendre publiques les erreurs ou les incongruités du président républicain.

Et Mélenchon ? Je passe sur l’interview de son amie Chikirou — elle a assez de problèmes à régler avec le « Média » qui a porté plainte contre X suite à la disparition de documents financiers ou d’administration l'été dernier — mais on ne peut laisser libre cours aux délires de JLM. Quand il invite ses plus fervents admirateurs à « pourrir » la vie des journalistes de France Info qu’il traite de tricheurs et de menteurs, quand il qualifie un contrôleur de la Commission des comptes de campagnes d’« abruti » tout simplement parce qu’il a découvert des irrégularités dans les comptes du ci-devant Mélenchon; ce dernier n’a plus besoin d’ennemis ou d’adversaires. Il se condamne tout seul à l’excès, au manque de crédibilité et de « présidentialité ».

Et en plus ce sont tous des hommes ! Bolsonaro ajoute à son tableau de chasse (il aime les armes et les fusils) le racisme, l’homophobie, la misogynie (autre point commun avec Trump)…comme si cet élu depuis 27 ans au parlement brésilien était né de la dernière pluie alors que pendant tout ce temps il a seulement proposé deux projets de lois ! Un sombre capitaine de réserve devenu président sans mérite, sans compétence…miracle du suffrage universel !

Le nouveau président du Brésil veut nous faire courir de plus grands dangers encore pour satisfaire l’immense appétit des industries agro-alimentaires. La déforestation de l’Amazonie (au bénéfice du soja) risque d’infecter encore un peu plus le poumon vert de notre planète. Alors qu’en 40 ans, 60 % des espèces de vertébrés ont disparu (source WWF France) notamment dans les  zones tropicales, les Trump et consorts sortent ou veulent sortir des accords de Paris pour s’exonérer des efforts à entreprendre afin de limiter l’émission des gaz à effets de serre. Encore un point commun des souverainistes et des nationalo-populistes : on s’occupe de l’intérieur de nos frontières car c’est là que s’arrête le nuage de Tchernobyl ! Pauvres de nous. Avec des dirigeants comme ceux-là, on est très mal parti.

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