Essaim dans mon jardin. (photo JCH) |
Dites moi que c’est une
blague. Une de ces fausses nouvelles dont la presse raffole. Je n’ose imaginer
que Stéphane Travert, ministre de l’agriculture, propose de revenir sur l’interdiction
des pesticides tueurs d’abeilles. Je n’ose imaginer que Nicolas Hulot va
accepter sans broncher une mesure qu’Emmanuel Macron, pendant la campagne des
présidentielles, a affirmé ne pas vouloir.
Il ne manquerait plus que le
nouveau ministre, cédant sans doute aux pressions des lobbies de l’industrie
chimique, suggère d’autoriser à nouveau les « néonics » dont on sait
maintenant, preuves scientifiques à l’appui, qu’ils sont toxiques pour les
abeilles mais pas seulement puisque d’autres pollinisateurs en sont également
victimes.
Ségolène Royal avait dû se
battre contre Stéphane Le Foll qui, lui aussi, avait souhaité donner
satisfaction aux producteurs de certaines céréales. La ministre de l’environnement
avait bataillé fort pour empêcher ce crime contre les abeilles et elle avait
gagné. Je ne doute pas un seul instant que les parlementaires n’oseront pas
revenir sur un texte protecteur pour les hyménoptères. Si, par malheur, la représentation
nationale s’avisait d’autoriser à nouveau les Régent et autre Gaucho, les
apiculteurs (dont je suis) et les protecteurs de la nature se lèveraient comme
un seul homme pour ramener M. Travert à la raison…car il tort.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire