« Mais peu importe l'issue des élections aujourd'hui,
le génie ne retournera pas dans la lampe et cette révolution patriotique, que
ce soit aujourd'hui ou demain, aura de toute façon lieu ». Wilders se console
comme il peut. Quand ils perdent, les leaders politiques disent tout cela. Il
n’échappe donc pas aux clichés ni à la langue de bois. Sévèrement battu (même s’il
gagne quatre sièges) hier lors des élections législatives aux Pays-Bas, son
parti d’extrême droite ne siégera pas au sein du gouvernement. La mobilisation importante
des électeurs(trices) a mis un coup d’arrêt à celui que Marine Le Pen a célébré
(un peu trop tôt) comme devant être l’exemple à suivre en France.
La preuve est faite, après l’Autriche, que les
démocraties sont capables de résister à la pollution des esprits et à l’assèchement
des cœurs. En marginalisant un peu plus le « Le Pen » batave, les Hollandais
ouvrent un chemin. Ils ont refusé le racisme anti-musulman, refusé de
sortir de l’Euro et de l’Union européenne, ils ont en quelque sorte rejeté les
solutions simplistes que propose en France, le Front national. Puissent les
Français s’inspirer de l’exemple hollandais !
Après le Brexit et Trump, chacun attendait avec
anxiété leur vote. Pendant des mois Gert Wilders était en tête des sondages,
comme Marine Le Pen dans notre pays. Mais le résultat d’hier est clair et net :
l’ascension des populistes d’extrême droite est résistible. C’est le principal
enseignement de cette élection qui, par ailleurs, fait passer le nombre de
députés verts de 4 à 16 et lamine le parti travailliste qui lui, perd 29
sièges. Il se passe quelque chose de grave au sein de la sociale-démocratie. Mauvais
signe pour Benoît Hamon…malheureusement.
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