Communiqué de la société d'études diverses de Louviers et de sa région :
Claude Cornu est attaché aux bonnes règles orthographiques. Il a raison. |
« La
prochaine conférence
de la SED aura lieu le samedi 19 novembre
à 16 heures, dans la salle
Pierre Mendès France, à l’Hôtel
de Ville de Louviers. Notre invité, Christian Bollée, est Lovérien et descendant d’une
famille de maîtres fondeurs. Aussi évoquera-t-il un sujet qui lui tient
particulièrement à cœur et qui n’a pas de secret pour lui : « Les
cloches : de terre et d’airain ».
Nous
les entendons tous les jours, elles sont partie intégrante de notre culture et
de notre histoire familiale : elles résonnent lors des baptêmes, des
mariages, des messes, des décès. Elles apparaissent dans nombre de films, de
reportages télévisés, de livres, de chansons, présentes par le son et parfois
entrevues. Tous, nous connaissons leur forme extérieure grâce aux chocolatiers.
Mais cachées au cœur des clochers, rares sont ceux qui les voient. Vous
êtes-vous un jour posé des questions sur leur origine, leur forme, leur taille,
leurs notes ? Qui sont les fondeurs et comment font-ils ? La
conférence est donc une invitation à découvrir cet étonnant instrument de
musique idiophone né de la terre et doté d’une voix d’airain.
D’autre
part, comme vous le savez, la SED apporte sa contribution aux activités de l’Université
Populaire mise sur pied l’an dernier par la
municipalité. Dans le cadre des manifestations organisées par celle-ci, Claude Cornu donnera une conférence sur l’histoire
de l’orthographe, le jeudi 17
novembre, à 18 heures, dans la salle Pierre Mendès
France. L’orthographe est depuis longtemps un sujet de débats et
d’affrontements entre tenants de la tradition et partisans d’une réforme qui
apporterait des simplifications et corrigerait les anomalies. Sans alimenter
cette querelle, il s’agira simplement de rappeler que les particularités de
notre orthographe sont le produit d’une longue histoire, dans laquelle
l’origine latine de la langue joue un rôle essentiel. Où l’on découvre, par
exemple, que des lettres superflues (ex. doigt, vingt, temps…) ont leur raison
d’être. »
J'aurais tendance et c'est sans doute un défaut à veiller avec attention à l'utilisation d'une orthographe correcte aussi souvent que possible et quelles que soient les circonstances. Présent au théâtre de l'Arsenal à Val-de-Reuil, hier soir, j'ai assisté à une pièce jouée en Anglais avec, évidemment, une traduction simultanée en Français. J'ai trouvé dommage de repérer, ici et là, un nombre de fautes d'orthographe important quand il ne s'agissait pas parfois d'énormités. Cela n'enlève évidemment rien au talent des comédiens ou à la puissance du texte mis en scène par Peter Brook. Il me semble qu'une attentive relecture du texte affiché pourrait être un élément supplémentaire concourant à la qualité du spectacle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire