Les antennes paraboliques interdites en Iran
100 000 antennes
paraboliques ! C’est le nombre d’antennes qu’auraient « rapporté » (à qui ?)
les Iraniens au cours des mois écoulés. Les antennes paraboliques sont en effet
considérées comme diaboliques par le régime des ayatollahs puisqu’elles
permettent de capter des chaines étrangères et qui, sait, des émissions, films,
documentaires, reportages peu recommandables. Le régime iranien est un régime
religieux où tout ce qui ne colle pas avec le Coran (version chiite) doit être
banni, condamné, réprimé. D’où des enquêtes permanentes des gardiens de la Révolution
et de la pensée pour dénicher sur les toits des villes iraniennes, les fameuses
paraboles signes d’infractions aux lois coraniques dont les propriétaires méritent
d’être sanctionnés…
Imagine-t-on pareille
surveillance dans les démocraties dignes de ce nom ? Imagine-t-on ce que
seraient nos vies et nos comportements si jamais une dictature (religieuse,
civile, militaire, politique) s’emparait du pouvoir en France ? Mais l’Iran
n’est sans doute pas le seul pays de la planète à imposer un mode de vie sans
liberté de penser, d’écrire, de communiquer…
Trump ne se contrôle plus !
Donald Trump veut imposer
aux Français et aux Allemands — s’il est élu président des USA ! — des
contrôles poussés à leur entrée aux États-Unis. C’est que nos vieux pays
sont gangrènés, selon lui, par une immigration étrangère massive, non régulée
et non contrôlée. Pour preuve, assure-t-il, les attentats récents qui ont
endeuillé des familles et la nation.
Comme si les Etats-Unis étaient
indemnes du poison djihadiste. Une suite ininterrompue d’attaques dans des
boites de nuit, notamment, démontrent que les services de renseignements et les
policiers américains sont logés à la même enseigne que leurs collègues européens.
Va-t-on pour autant passer des heures à contrôler les citoyens américains désirant
visiter l’Europe ? Va-t-on contrôler Trump qui ne se contrôle plus ?
Sandra Bertin est une militante estrosiste
L’attentat de Nice — puisqu’il
faut appeler les choses par leur nom — n’en finit plus d’alimenter la
chronique. Alors que 84 personnes (dont dix enfants) sont mortes, qu’une
vingtaine d’autres luttent contre la mort, M. Estrosi n’a rien trouvé de mieux à
faire que de polémiquer avec le ministre de l’Intérieur. Où étaient les
policiers nationaux ? Etaient-ils ici, étaient-ils là ? Pourquoi l’ancien
maire de Nice, toujours aux affaires si je puis dire, a-t-il accepté le plan de
prévention mis en place à la veille du 14 juillet avec les autorités préfectorales ?
Pourquoi n’a-t-il pas interdit le feu d’artifice ? Pourquoi, comme je l’ai
déjà écrit ici, est-il allé si vite en besogne pour trouver des coupables qui n’étaient
évidemment pas lui ?
Et comme Sandra Bertin,
policière municipale par laquelle le scandale arrive avec ses déclarations au
JDD, est également une militante estrosiste, sa parole est forcément sujette à
caution même si elle semble sincère. Sur les écrans, elle n’a pas vu les
policiers nationaux. On lui aurait demandé de dire qu’ils étaient bien là. J’ignore
quelle personne (un commissaire semble-t-il) aurait pu effectuer une pareille démarche
mais si c’est le cas, son QI est plus proche de 50 que de 100.
Les policiers municipaux dépendent
du maire. Ce dernier est leur employeur et on ne mord pas la main de celui qui
vous nourrit. Bernard Cazeneuve a porté plainte en diffamation, on verra bien
qui dit la vérité.
Bernard Amsalem ne décolère pas
Bernard Amsalem, président
de la fédération française d’athlétisme, déplore que le CIO ait autorisé les fédérations
sportives russes à participer aux prochains JO de Rio. Il parle d’un jour de
deuil pour le sport propre. Certes, les dopés ou supposés tels, ne seront pas
invités au Brésil mais comme l’enquête a prouvé que le dopage en Russie était érigé
en pratique gouvernementale, l’ensemble des sportifs russes sont naturellement
soupçonnés d’être chargés. Bernard Amsalem voit dans la décision du CIO un acte
politique. Il a raison. Depuis toujours le sport et le nationalisme fraient
ensemble et tout est fait par certains chefs d’état pour hisser haut le drapeau
de leurs sportifs ou plutôt de leur idéologie.
Il y aura donc des Russes
dans la piscine olympique, sur les tatamis et les pelouses du Brésil. On peut
imaginer que les contrôles antidopage ne ménageront pas les émissaires
moscovites. Aujourd’hui, pourtant, des techniques fines permettent de masquer l’état
réel des sportifs, notamment ceux qui marchent à l’EPO mais pas seulement eux. C’est
pourquoi un suivi annuel est imposé comme un passeport permanent. Les prises de
sang et d’urine peuvent avoir lieu n’importe où n’importe quand. La condition
est que les athlètes indiquent en permanence où ils se trouvent. Cela ne facilite
pas la vie, certes. Est-ce le prix à payer pour éviter les scandales à répétition ?
A suivre demain…
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