10 janvier 2016

Des vœux sobres et dignes à la fédération de l'Eure du Parti socialiste


Marc-Antoine Jamet s'adresse aux militants socialistes de l'Eure. (photo JCH)
Annus horribilis. L’année 2015 restera pour la France une année horrible. Après les attentats du 7 janvier et du 13 novembre, l’insouciance a disparu de nos vies. Chacun et chacune d’entre nous doivent, dorénavant, faire preuve de vigilance. Notre art de vivre « sans haine et sans crainte » a été durablement entamé avec la mort de tous ces innocents, journalistes, juifs, policiers, amateurs de musique, de football ou heureux de partager un verre, morts pour ce qu’ils représentaient aux yeux de fanatiques ivres de violence : la vie contre la mort.

Et la Gauche là-dedans ? Le président de la République et le gouvernement ont réagi avec sang-froid et une grande maîtrise des situations. Pourquoi cette attitude à la fois courageuse et responsable est-elle devenue cette proposition de déchéance de nationalité contraire à toutes nos valeurs fondamentales. Marc Antoine Jamet, lors de ses vœux hier devant les militants de la fédération PS de l’Eure, s’en est ému. Tout comme il a attiré l’attention de ses camarades sur la réforme prévue du code du travail dans un sens inquiétant…

Mais avant d’évoquer 2016, il fallait bien tirer le bilan de 2015. Dans une ambiance globale morose pour le PS et la gauche, MAJ a mis en exergue la personnalité porteuse d’avenir de Nicolas Mayer-Rossignol, lequel a démontré des qualités personnelles et collectives exceptionnelles. Le président sortant du conseil régional de Haute-Normandie (avec ses colistiers) n’a raté la plus haute marche du podium que d’une courte tête. 4000 et quelques suffrages…lors d’un scrutin marqué par la présence, notamment dans l’Eure, d’un Front national à un niveau bien trop élevé. Mais aussi par une domination de la gauche dans 38 villes sur 55 à l’échelle de la Normandie réunifiée. Un motif d’espoir pour les futures municipales.

Pas d’élection dans l’année à venir. L’occasion, donc, de reconstituer des forces dont la gauche aura bien besoin en 2017. L’occasion de retrouver les valeurs essentielles d’un engagement humaniste, solidaire, fraternel. L’occasion enfin d’exprimer un refus de tous les projets de lois portant atteinte au patrimoine que nous ont légué les philosophes des lumières et les grandes voix de la gauche : Jaurès, Blum, Mendès France.

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