Il est devant des enfants
joyeux et déclare : « Qui fait de la musique ? Toi ? Tu joues de
la batterie ? Tu vas devoir arrêter parce que le prophète a dit que la
musique transformait les hommes en singes et en porcs. » Dans un autre prêchi-prêcha,
le même homme parle des femmes « sans pudeur, celles qui ne portent pas le niqab
». « Ce qu’elles cherchent, c’est qu’on abuse d’elles…» et le reste à l’avenant.
L’auteur de ces paroles est
un imam quiétiste. Comme aurait dit Coluche, un imam je sais ce que c’est mais
un imam quiétiste (en communion avec Dieu !) ? Eh bien il en existe
un à Brest. Dans une mosquée salafiste animée par un drôle de zèbre
perquisitionné récemment dans le cadre de l’Etat d’urgence mais laissé en
liberté faute — pour les enquêteurs — d’avoir trouvé des armes et des
explosifs. Et si les armes, c’était des mots, ses mots. Et si les explosifs c’était
ses formules qu’on trouve dingues mais qui sont appréciées par des milliers de
followers sur twitter ou sur facebook.
Lucien Rebatet, non plus, ne
possédait ni armes ni explosifs mais sa littérature fétide et antisémite l’a
tout de même conduit au poteau d’exécution. Je sais bien qu’il existe la loi de
séparation des églises et de l’Etat. Les responsables de ce dernier ont certainement
leur mot à dire quand des enfants (1) sont donnés en pâture à des obscurantistes
osant assurer que la musique pervertit les mœurs et que les femmes non voilées
méritent d’être violées.
Les images et les prêches de
ce dément ordinaire devraient susciter des poursuites judiciaires. On ne
luttera pas contre les islamo-fascistes uniquement avec des bombes. Il faut
aussi les contrer sur les terrains idéologique, éducatif, judiciaire s’il le
faut. Il existe, à Brest, une association de riverains de la mosquée, terrifiés
par le discours de cet imam original autant qu’inquiétant. On leur souhaite
bien du courage.
(1) Je ne suis pas certain d'avoir bien vu mais me semble qu'il n'y avait que des garçons dans la salle de « cours ».
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