Elle nie tout en bloc. La
Direction nationale du renseignement américain (USA) nie avoir espionné et donc
écouté les ministres de l’économie qu’étaient François Baroin (UMP) et Pierre
Moscovici (PS) alors que Wikileaks, Médiapart et Libération apportent
aujourd’hui les preuves concrètes du contraire. Il n’y a pas un mot à croire de
la part de ces gens-là qui se préoccupent comme d’une guigne de ce que peuvent
dire ou faire ceux et celles qui pourraient leur faire un procès. Pour la NSA un seul
objectif : tout entendre, tout noter, tout rapporter.
C’est, en effet, un secret
de polichinelle que ces écoutes de la NSA. Il est de notoriété publique que les
Chinois, les Américains (et leurs satellites anglophones) les Russes, se
livrent à un pillage éhonté des brevets, des secrets des industriels français
en avance sur leur temps. Profitant des avantages de leur technologie, les Etats-Unis
d’Amérique, malgré leurs dénégations et leurs démentis, écoutent tout le temps,
partout, tous ceux et celles qu’ils soupçonnent d’avance technologique dans
tous les domaines industriels et commerciaux. Et le phénomène n’est pas récent.
Médiapart publie la liste
des marchés potentiellement ratés par des industriels ou opérateurs français
alors qu’ils étaient fort bien placés dans la course…mais sans la possibilité
d’anticiper les réactions de leurs adversaires ce que pouvaient faire les
Américains informés en amont des projets et des tactiques des Européens. Sur le
plan financier, c’est évidemment capital.
Comme nous ne vivons pas
dans un monde idéalisé peuplé de naïfs et de gogos, il faut être le dernier des
politiques pour croire encore que les « alliés » de la France respectent
l’intimité, la vie privée, l’indépendance inventive des forces vives de la
nation : « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis, quant à mes ennemis, je m'en charge ! »
écrivait Voltaire. C’est plus que jamais vrai.
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