« Le prix à payer » et si c'était la mort de la démocratie ? Film du canadien
Harold Crooks co-écrit avec Brigitte Alepi, Vendredi 10 avril
à 20 h au Cinéma les Arcades à Val-de-Reuil, Débat avec
Guy MAURAU, ancien maître de conférences à l’université de Rouen,
en retraite, membre des « Économistes atterrés ».
Ce qu’en pense la
presse
Synopsis. Un film du canadien Harold
Crooks co-écrit avec Brigitte Alepin. Avec quelques très grandes pointures
comme Thomas Piketty, John Christensen, Pascal Saint Amant,…
L’évasion
fiscale à grande échelle, telle que les géants de la nouvelle économie la
pratiquent, creuse l’écart des revenus entre les privilégiés et le reste du
monde, appauvrit les classes moyennes, et affaiblit les fondations de nos sociétés.
Et si le prix à payer était la mort des
démocraties ?
Selon « Challenge » : « En abordant un sujet
fortement traité ces derniers mois, "Le Prix à payer"
prenait le risque de tomber dans le "déjà vu". Il n’en est rien. L’approche
pédagogique voulue par le réalisateur, le rythme du récit renforcé par une mise
en scène soignée et la qualité des intervenants, font de ce documentaire l’un
des plus aboutis de ces dernières années. »
« Le Figaro » : « De 21.000 à
32.000 milliards de dollars, soit l'équivalent de 10 à 15 % du patrimoine
financier mondial! C'est une estimation de l'argent caché dans les paradis
fiscaux fin 2010. Dans son documentaire choc sorti en salle
mercredi, Harold Crooks, habitué des films engagés, s'interroge: si le «prix à
payer» - titre du film - était la mort de nos démocraties? «L'âge d'or de l'État
libéral, l'État providence, c'est fini, assène Saskia Sassen, l'une des économistes
interrogées. Le contrat social est rompu.» La prospérité d'après-guerre -
qu'illustrent les prises de vue de quartiers proprets, des éclats de rire
d'enfants et du bonheur de leurs parents - contraste avec celles des déshérités
de la crise financière: quartiers abandonnés, maisons délabrées, familles jetées
à la rue. »
« Le Canard Enchainé » : « Que
faire ? Le réalisateur appuie la création d’une taxe Robin des bois sur
les mouvements financiers…Mais ne peut-on imaginer plus efficace ? Et si
Alexis Stipras transformait la Grèce en super-paradis fiscal ? Il
coulerait la City, la Suisse, le Luxembourg, etc. Et aurait la troïka à ses
pieds ! « Ce n'est pas illégal,
c'est immoral ! »
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