La gare quelques jours avant sa mise en service en 1978. (photo JCH) |
Poser une première pierre,
c’est officialiser la décision d’engager des travaux, d’avoir obtenu les
financements et de permettre aux usagers et citoyens de voir enfin le bout du
tunnel. S’agissant de la rénovation de la gare de Val-de-Reuil, mes lecteurs me
pardonneront cette facile image. Jeudi dernier, les élus de la région dont
Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil et Nicolas Mayer-Rossignol, président
du conseil régional de Haute-Normandie, ont donc manier la truelle et l’agglo
de service en compagnie des responsables régionaux de la SNCF, lesquels se sont
pourtant fait prier pendant des années…
Construite en 1978 mais
surdimensionnée, la gare de la « ville nouvelle » n’a jamais vraiment satisfait
les besoins. Avec trente trains par jour, 500 000 voyageurs par an, le trafic
actuel en fait tout de même la 6e gare régionale. Mais elle avait
beaucoup de défauts. Un parc de stationnement insuffisant, un manque criant
d’ascenseurs pour les personnes handicapées ou porteurs de lourds bagages, une
architecture inadaptée, froide et remplie…de vide, tout ces éléments négatifs
nécessitaient évidemment des aménagements. Il fallu du temps et une force de
conviction hors du commun pour enfin obtenir ce qui semblait si évident.
Le maire de
Val-de-Reuil a pris le taureau par les cornes et a tiré les sonnettes. Il a obtenu
satisfaction : La Région Haute-Normandie financera
une partie du pôle d’échange multimodal à hauteur de 1,1 M€ pour créer un
parking paysager (220 arbres) de 2,5 ha permettant le stationnement de 463
véhicules, contre environ 220 actuellement. De son côté, la Case abondera 1,2
M€ au projet, le Département 200 000 €, le Fonds européen de développement
régional (FEDER) 363 500 € et la Ville de Val-de-Reuil 150 000 €. Soit au total
3,1 M€. Cyclistes et piétons ne seront pas oubliés puisque des aménagements
spécifiques seront réalisés.
La principale victoire des élus
est d’avoir obtenu les fameux ascenseurs. C’est ce manque qu’on critiquait en
premier. En plus des difficultés énormes que connaissaient les handicapés en
fauteuil roulant par exemple. Les travaux, déjà entamés, seront terminés en
décembre 2015 à condition que chacun respecte ses engagements. Alors, la gare
rolivaloise pourra réellement devenir le centre de développement d’un nouveau
quartier imaginé dès les débuts de l’ex-ville nouvelle par les urbanistes et
les architectes.
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