Pour le centenaire de la
naissance de Jesse Owens, et alors qu’aucune cérémonie n’a eu lieu aux
Etats-Unis, Bernard Amsalem, président de la fédération française d’athlétisme
a organisé une soirée spéciale au siège de l’UNESCO de Paris. En présence des deux
filles du champion olympique des 100, 200, 4X 100 mètres et de la longueur à
Berlin en 1936, L’ancien maire de Val-de-Reuil a souligné que Jesse Owens avait
été « l’idole de sa jeunesse » et qu’il était particulièrement fier d’avoir
contribué à donner le nom du champion afro-américain au stade couvert
d’athlétisme rolivalois.
Lors de son intervention, Bernard
Amsalem a souligné : « Jesse Owens a
traversé des périodes qui ont marqué l'histoire du monde : celle de la
ségrégation des noirs aux Etats-Unis et puis la période du nazisme, avec les
Jeux de Berlin. Il est passé à travers ça, en gardant ses valeurs, en étant
exemplaire par rapport à la barbarie. Ça fait de lui plus qu'une légende, une
référence morale. »
Gloria, 81 ans, l’une de ses filles,
s’est montrée fière et émue évidemment, de cette attention de la fédération
française d’athlétisme et de l’initiative des producteurs Luc Dayan et
Jean-Charles Lévy (cf. Intouchables). « Ce
fut un homme merveilleux, comme athlète et surtout comme père, qui avait du
respect pour chacun » a-t-elle précisé en présence de Stphen Hopkins,
réalisateur d’un long métrage consacré à la vie de Jesse Owens.
Bernard Amsalem, actuellement présent
à Nice, à l’occasion des jeux de la francophonie, du sport et de la culture,
est revenu spécialement hier à Paris, pour cette cérémonie d’hommage à un homme
devenu une icône. Notre pays peut s’inspirer de l’action et de l’opiniâtreté de cet homme légendaire à une époque où
pourtant la ségrégation et le racisme sévissaient encore presque partout aux Etats-Unis.
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