Ce qui s'est passé au Sénat récemment est scandaleux. Il s'est trouvé des élus de droite et de gauche (malheureusement) pour voter la suppression partielle des allocations familiales attribuées aux familles d'enfants placés à la DDASS. Dorénavant, si la loi venait à être adoptée à l'Assemblée nationale, deux tiers des allocations seraient attribués directement aux conseils généraux puisque ces dépenses habituelles sont de leur compétence. Cette décision du Sénat est irresponsable. Elle implique que les familles pauvres pourraient être encore plus appauvries avec la suppression de ces aides souvent indispensables à la bonne conduite des affaires familiales.
Ces enfants placés rentrent chez eux en fin de semaine, ils mangent, sont chauffés, logés et ont besoin d'un peu d'argent personnel pour mener une vie à peu près normale. Pense-t-on responsabiliser les parents en leur infligeant une double peine ? Que cette proposition ait été rejetée par la ministre de la famille ne me surprend pas. Il suffisait de voir sa mine déconfite lors du vote au Sénat pour mesurer son désarroi. A elle de convaincre les députés de cette idée qui incombe à un élu de droite trop convaincant.
Ainsi, malgré des affirmations péremptoires, l'avocat de Nicolas Sarkozy a décidé de ne pas faire appel devant la chambre de l'instruction de Bordeaux de sa mise en examen. Dans l'attente de l'avis du Conseil supérieur de la magistrature sollicité par Mme Taubira, Sarkozy a souhaité calmer le jeu après les déclarations fracassantes de sa horde déchaînée.
J'y vois un éclairage différent. Passé l'instant de colère et du sentiment d'injustice suggéré par son ancienne fonction, Sarkozy a réfléchi et s'est évidemment posé la question du changement de pied du juge Gentil et de ses deux co-saisis. Peut-être a-t-il craint que la chambre de l'instruction confirme sa mise en examen, ce qui aurait été du plus mauvais effet. En attendant la suite, ayons une pensée compatissante pour les journalistes menacés de mort et les juges visés (on peut le dire) par les balles à blanc d'un ou plusieurs dérangés.
Bruno Jeudy et Carole Barjon viennent de sortir un livre dans lequel ils affirment avoir entendu Patrice Gélard, le président de la célèbre commission des conflits de l'UMP, se plaindre d'avoir été enfumé par deux proches de Copé. Ces derniers lui auraient assuré que lors du décompte final des votes enregistrés à l'occasion de l'élection du président de l'UMP, les suffrages d'Outre-Mer étaient bien actés. En réalité, ils ne l'étaient pas et c'est ainsi que François Fillon aurait dû être déclaré élu avec 26 voix d'avance. Jean-François Copé a donc bénéficié d'une triche organisée et pensée par deux de ses affidés. Ce n'est pas très étonnant. Quand on connaît le bonhomme, rien n'est exclu. Même le pire.
La section du Parti socialiste de Louviers s'est réunie jeudi soir pour examiner la proposition du maire sortant de Louviers de réaliser l'union lors des prochaines élections municipales de 2014. Tous les points de vue ont été exposés, les avantages, les inconvénients mais il ne m'appartient pas, sur ce blog, de révéler la teneur des propos tenus dans la mesure où la section a décidé de se revoir avant de prendre une éventuelle position définitive. La réponse à donner au maire de Louviers est simple : soit le PS part dans d'autres conditions à définir, soit il recherche un accord avec lui à des conditions restant à négocier. Je reconnais qu'il s'agit de la langue de bois mais à ce stade et à un an de l'élection, comment faire autrement ? Je rassure mes lecteurs : quelle que soit la position définitive de la section de Louviers, je ferai connaître mon opinion à ceux et celles qu'elle intéresse.
Une étude rendue publique par une revue sérieuse confirme que les abeilles perdent le sens de l'orientation après avoir butiné des fleurs dont les plantes ont été traitées avec des néocotinoïdes, ces produits dont les apiculteurs redoutent l'influence sur les hyménoptères. Il est maintenant acquis que Stéphane Le Foll, notre ministre de l'agriculture, doit se battre auprès de l'Union européenne pour obtenir une interdiction de l'usage de ces dangereux toxiques. Des pertes de 30 à 50 % des colonies ont été constatées et la France a vu sa production passer de 30 000 à 16 000 tonnes en quelques années.
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