De plus en plus de voix s'élèvent pour annoncer la prochaine nationalisation des banques françaises. Face aux montant énormes des dettes souveraines de la Grèce, de l'Espagne, du Portugal, de l'Irlande, de l'Italie et bientôt de la France, nombre d'économistes affirment que l'état français va devoir nationaliser le système pour l'empêcher d'exploser. Les 14 milliards d'euros votés à l'Assemblée nationale et au Sénat vont alimenter un puits sans fond et ne seront jamais remboursés à la France. Et pourtant, les Grecs connaissent une rigueur sévère et un plan de privatisations comme autant d'aubaines pour les hommes d'affaires de toutes nationalités.
Quand on aura tué le malade, il sera guéri définitivement. Les plans d'austérité mis en place ici et là vont mettre à mal la croissance et accroître le chômage. C'est ce remède qu'ont trouvé les Diafoirus des gouvernements qui visent tous les mêmes cibles : la classe moyenne aux revenus acceptables, les mutuelles de santé et donc les malades, mais on se garde bien de toucher à la TVA dans la restauration qui rapporterait à l'Etat près de trois milliards d'euros en année pleine. A quelques mois de l'élection présidentielle, le candidat Sarkozy couve ses ouailles.
La situation économique et financière est donc très grave. Elle est le fruit de la crise de 2008 et ses titres pourris, de l'action de ce gouvernement avec ses mesures inconséquentes (bouclier fiscal, paquet fiscal…défiscalisation des heures supplémentaires…suppression de certains droits de succession…etc.) toutes mesure qui pèsent lourdement dans la facture globale.
La hantise de la notation des agences du même nom circule dans les allées du pouvoir. C'est la panique à bord. La banque centrale européenne n'en peut mais. L'Euro fort fait très mal aux exportations. Bruxelles s'arrache les cheveux. Les Allemands continuent d'ignorer les pays du sud. Il est plus que temps de retrouver un (ou une) capitaine à la barre du navire France. Quelqu'un qui travaillerait dans le long terme, sur des sujets précis (éducation, santé, justice sociale, etc.) et ne pondrait pas une loi (inappliquée ou inapplicable) par problème quotidien.
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