Le plus comique et le moins sérieux des porte-parole de l'UMP est sans conteste, Frédéric Lefebvre. Yann Barthès, sur Canal Plus et dans son petit journal, ne rate aucune occasion pour montrer les travers, la mauvaise foi, le grotesque du personnage. Cette caricature du fanatique sarkozyste s'emmêle les crayons jusqu'à la mine et manie la langue de bois aussi aisément que les contre-vérités.
le dernier exemple en date : le bouclier fiscal. Ce bouclier, décrié à gauche et à droite (de plus en plus) est un instrument d'injustice fiscale absolue. Pas plus de 50 % d'impôts eu égard aux revenus, toutes sources confondues. Cela conduit à des situations ubuesques. Si le gouvernement veut augmenter la CSG ou d'autres prestations sociales liées aux revenus, les plus riches en sont totalement exemptés.
L'absurdité du système — intangible selon les vœux du Président de la République — est patente. Pour financer les retraites, pourtant, M. Woerth s'est gratté la tête et a sollicité du président un petit coup de canif dans le contrat. On va taxer certains revenus du capital et les plus hauts revenus ! Attention, pour l'instant il ne s'agit que d'un vœu pieux. On ignore les montants qui seront demandés aux futures victimes du nouveau Sarkozy (tous des amis à lui). On sait seulement que Frédéric Lefebvre a juré que la promesse du président serait tenue…mais qu'il peut y avoir des exceptions dans les situations exceptionnelles. Sacré Frédo, un vrai charlatan.
Le bouclier fiscal c'est comme la rigueur. Il ne faut pas prononcer son nom mais la mettre en application. Ces gouvernants rusent avec la dure vérité de la situation financière du pays : dramatique !
2 commentaires:
Cette recette fiscale que serait la participation des plus riches au financement des retraites telle que l'annonce le Gouvernement ressemble à s'y méprendre à la recette du pâté de cheval et d'alouette : moitié-moitié, un cheval, une alouette. Un cheval pour les salariés, une alouette pour le capital. Moitié-moitié, on vous dit ! N'est-ce pas cela, l'équité selon Sarkozy ?
Reynald Harlaut
Frédo
On l' connait d'puis la communale
Le gars qu'est là sur la photo
À la premièr' pag' du journal
Mais on l' reverra pas d' sitôt
Il a saigné deux vieill's mémères
Et buté trois flics, des costauds
Certain'ment sur un coup d' colère
Vu qu'il est pas méchant Frédo
Il a pillé la Banqu' de France
Pour rendr' service à des copains
Pour améliorer leurs finances
Faut bien qu' tout l' mond' y gagn' son pain
Y'a deux trois employés d' la banque
Qu'ont pris d' la mitraill' plein la peau
Bon dieu dans ces cas là on s' planque
Mais c'est pas sa faute à Frédo
Il a liquidé sa frangin'
Un' salop' une rien du tout
Parc' qu'il voulait plus qu'ell' tapine
Elle a calanché sur le coup
Ça c'est des histoir's de famille
Ça regarde pas l' populo
Et puis c'était jamais qu'un' fille
À part ça l'est gentil Frédo
Il a vagu'ment fait du chantage
C'était plutôt pour rigoler
Pour avoir l'air d'être à la page
Mais les môm's qu'il a chouravés
Cétait des p'tits morveux d' la haute
Qui bouff'nt du caviar au kilo
Tout pour les uns rien pour les autres
"C'est pas just"' y disait Frédo
Il a fait l' radam chez les Corses
Un soir qu'il avait picolé
Et comm' i' connait pas sa forc'
Les autr's ils ont pas rigolé
Raphaël a sorti son flingue
Bref tout l' mond' s'est troué la peau
C'est vraiment une histoir' de dingues
Vu qu' c'est tous des pôt' à Frédo
L'histoir' des deux voyous d' Pigalle
Qu'il a flingué d'un cœur léger
Moitié camés moitié pédales
Il fallait bien les corriger
Sinon peu à peu qu'est c' qui s' passe
Un jour ça s'allonge aux perdreaux
Total qui c'est qui paie la casse
"C'est nos zigues "y disait Frédo
Un coup d' piqu' feu dans l' péritoine
Et Frédo s'est r'trouvé comm' ça
Le cul sur l'Faubourg saint Antoine
Qu'est c' qu'il foutait dans c' quartier là
Bien sûr il s'est r'trouvé tout d' suite
Avec les poulets sur le dos
Maint'nant vous connaissez la suite
Vous l'avez lue dans les journaux
Un garçon qu'avait tout pour faire
Impeccable mentalité
Délicat , correc' en affaires
Bref il avait qu' des qualités
Ça fait mal quand on l'imagine
En train d' basculer sous l' couteau
De leur salop'rie d' guillotine
Un mec aussi gentil qu' Frédo.
Paroles :
Bernard Dimey
Musique :
Hubert Degex
Interprètes :
Les Frères Jacques
Enregistrer un commentaire