«Il y a quelque temps, SDN 27, association qui relaie dans l’Eure les initiatives du Réseau pour sortir du nucléaire, avait mené une action pour dénoncer le lien entre l’OMS et l’AIEA (Agence internationale à l’énergie atomique) qui prive l’OMS de toute parole indépendante. L’article III de l’accord signé le 28 mai 1959 est très clair : « l’AIEA et l’OMS reconnaissent qu’elles peuvent être appelées à prendre certaines mesures restrictives pour sauvegarder le caractère confidentiel de renseignements qui leur auront été fournis… ». Autrement dit, l’OMS doit se soumettre à l’autorité de l’AIEA avant toute publication d’informations.
SDN 27 essaie par tous les moyens d’informer les citoyens qui sont « déformés » par la propagande des pro-nucléaires, d’expliquer que l’avenir de la production d’énergie dans le monde passe par le développement des énergies renouvelables. Le nucléaire est le pire choix.
Le samedi 24 avril, à 13h à Dieppe, nous organiserons le Tchernobyl day, pour nous souvenir de ce qui s’est passé le 26 avril 1986 en Ukraine et qui a toujours des conséquences aujourd’hui sur la population (pollution des sols, de l’air, cancers, malformations…). Pourquoi à Dieppe ? Parce que la Commission du débat public a commencé les réunions autour du projet de construction d’un deuxième EPR à Penly. Il est important que les citoyens se mobilisent pour refuser cet EPR, pour réclamer d’autres choix énergétiques. Rappelez-vous que la centrale de Plogoff n’a jamais été construite grâce à la formidable mobilisation à l’époque. C’est ça qu’il faut recommencer !»
Un covoiturage sera organisé au départ de Louviers vers midi.
Sophie Ozanne
4 commentaires:
Le 24 avril il y a la journée de sensibilisation contre le bruit au marché de Louviers, car la date internationale, c'est le 28 avril.
Sylvia Mackert
Au fait, j'ai vu dans un documentaire que des Français investissent dans l'agriculture sur les sols dans ces régions en ex-URSS et je me demande si vous avez des renseignements à ce sujet, car si c'est le cas que des agriculteurs français produisent là-bas, cela risque de nous empoisonner, si les sols sont toujours pollués et qu'ils produisent pour nous revendre tout cela ou même pour revendre ailleurs dans le monde. Qu'en est-il des sols après tant d'années ?
http://www.france-ukraine.com/eco_agriculture.htm
Sylvia Mackert
Pour répondre à Mme Mackert, je sais que l'Union Européenne se sert de ce territoire pour expérimenter comment on peut vivre sur un territoire contaminé. Je n'ai pas entendu parler d'investissements français dans l'agriculture. En revanche, les gens sont revenus vivre dans leurs maisons, cultivent de nouveau les terres, et y élèvent des animaux. La contamination due à la radio activité se poursuit, ce que nient les autorités de Biélorussie. Le professeur Nesterenko, décédé aujourd'hui, a étudié les effets des petites doses répétées et leurs conséquences sur la santé. Aujourd'hui, c'est son fils qui continue ce travail au sein de l’institut Belrad créé par son père. D'autre part l'association " Enfants de Tchernobyl " qui œuvre pour venir en aide aux enfants contaminés par la radioactivité s’appuie sur les travaux de cet institut. Actuellement, la meilleure façon de faire baisser la dose de radioactivité ingérée par le corps est la cure de pectine de pomme. Cette association recueille des fonds car les gouvernements ne l’aident pas : ce serait reconnaître l’extrême dangerosité du nucléaire. Sophie Ozanne
merci pour les précisions, mais je savais déjà pour la pectine de pomme grâce à un documentaire sur Tchernobyl.
voici un site sur l'actualité et les investissements agricoles en ukraine.
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/cereales-attention-au-ratio-risque-profit-pour-investir-en-ukraine-agritel-24936.html
http://www.agritel.com/fileadmin/fichiers/ukraine/conference_ukraine.pdf
Projets agricoles entre la France et l'Ukraine
http://www.ambafrance-ua.org/france_ukraine/spip.php?article1174
voilà des mises en garde contre la radioactivité des sols
http://www.cnccef.org/frontoffice/telechargement/07Ukraine_agro.pdf
Sylvia Mackert
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