C'était prévisible. Le débat sur l'identité nationale initié par le président de la République et son obligé, Éric Besson, dérape et le boomerang leur revient au visage. A force de mêler identité nationale et immigration, les xénophobes et les racistes s'en donnent à cœur joie sur le site du ministre, au point qu'une censure multiple doit empêcher de nombreux messages d'être publiés.
Quand on manie les explosifs sans en maîtriser l'usage, ils finissent par péter à la g…de ceux qui ont pris les risques de les allumer à quelques semaines du lancement d'une campagne électorale des régionales fort dangereuse pour l'UMP, le Nouveau Centre et les gouvernants.
Martine Aubry a flairé le bon coup. Dans son tour de France des régions, elle vante la France unie de célèbre mémoire : « Pour Nicolas Sarkozy, la France tu l'aimes ou tu la quittes. Je dis la France qu'on aime, construisons la ensemble. » Il s'agit d'une tout autre démarche, d'un tout autre objectif. C'est aussi pour cela qu'elle n'hésite pas à souhaiter que les travailleurs sans papiers (ceux qui paient impôts et cotisations sociales) puissent obtenir des titres de séjour.
Le principal effet de la campagne Sarkozy-Besson, c'est le renforcement des sales idées du Front national. Marine Le Pen exulte : « Depuis que je le demandais ce débat sur l'identité nationale…» Il se pourrait que ce parti dépasse les 10 % des suffrages exprimés dans maintes régions et obtienne ainsi le moyen de se maintenir au second tour. Ce serait l'échec de Nicolas Sarkozy et de ses conseillers.
D'ailleurs, les Raffarin, Juppé, Villepin, Copé, ont senti le danger. Chaque jour qui passe permet à ces messieurs de prendre leurs distances avec ce débat sur l'identité nationale. Il n'y a guère plus que M. Guaino, l'homme aux 300 000 euros annuels (vous avez dit presse totalitaire !) pour justifier ce débat insensé. Il s'est même trouvé des radicaux de Gauche pour justifier l'injustifiable. Et ceci n'est pas une autre histoire.
1 commentaire:
vous pouvez me voir en photo dans Allez Louviers de décembre 2009, page 10. La dame en blouson beige. La journée d'information du bruit d'octobre avec la commission de quartier sud et centre-ville.
Peut-être m'avez-vous déjà vu quelque part.J'ai été surveillante de collège à St Louis en 2000 pendant 1 mois aussi, et certains m'ont connu à cette époque, mais j'ai quitté St Louis pour un autre emploi à temps complet au bout d'un mois. Simplement on trouvait que je n'avais pas le profil commercial, mais social et on n'a pas voulu me garder au bout des 2 mois d'essai d'assistante bilingue. Ensuite j'ai craqué et je me suis trouvé dans le cercle vicieux vers l'exclusion. Et si je n'avais pas eu les stages à Louviers et le soutien des travailleurs sociaux pour m'encourager, je ne me serais peut-être pas battue autant.
Ce sont les seuls à m'avoir salué à la villa Calderon, à part ceux qui m'ont connu à la commission de quartier depuis peu.
Je n'ai pas envie de devenir quelqu'un de célèbre, alors je ne recherche pas à être connue. Je vous laisse donc regarder la photo pour me situer. Je n'appartiens à aucun parti politique, j'agis aussi dans mon intérêt en participant à une action contre le bruit, car j'y suis sensible.
Sylvia Mackert
Enregistrer un commentaire