Le gouvernement britannique, constatant la baisse de ses populations d'abeilles de 10 à 15 %, vient de lancer un appel pour que les propriétaires de jardins et d'espaces naturels y installent des ruches. Une ruche spéciale a même été créée à cet effet avec un volume accru. Une ruche pratique qui peut trouver place sur les balcons ou sur les toits !
Si le nombre d'abeilles diminue, celui des apiculteurs sujets de sa majesté la reine augmente. En quelques années, il a même été multiplié par trois portant à 15 000 ceux qui aiment les abeilles et les produits de la ruche de l'autre côté de la Manche. C'est une idée intéressante. Pourtant, compte tenu des manipulations indispensables aux traitements contre les maladies et les parasites, à la pose des hausses, au nettoyage printanier des plateaux, à la récolte et à l'extraction du miel, je me demande si tous les détenteurs de ruches seront aptes à faire face.
L'apiculture est une activité passionnante. Elle est malheureusement pratiquée par une majorité de personnes âgées et peu de jeunes — sauf exception — s'adonnent aux observations de la vie des abeilles et de leur comportement. Dans l'Eure, le Syndicat des apiculteurs a mis en place un rucher-école qui permet à tout un chacun de découvrir le plaisir de l'apiculture et d'apprendre la manière de conduire un rucher. Avant même de penser miel, cette activité pousse à mieux connaître les habitudes des insectes sociaux et leur organisation.
A l'heure où le développement durable et l'agriculture biologique deviennent parfois obsessionnels, et avec juste raison, il est dommage qu'un pays comme le nôtre soit contraint d'importer des miels pas toujours très nets car résultats de mélanges bizarres. Les apiculteurs professionnels et amateurs de France se font un honneur de mettre en vente des produits sains, naturels, tout droit sortis de la ruche.
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