30 juin 2009

Le délit de faciès existe bien en France

Les enquêteurs de l'Open society institute, une fondation américaine de promotion de la démocratie fondée par le milliardaire Georges Soros, ont « secrètement décrypté 525 opérations de police, relevant notamment l'âge, le sexe, la tenue et le profil ethnique des individus contrôlés pour les comparer avec ceux des personnes (37 000 au total) passant à proximité. » Les individus étudiés dans l'enquête sont désignés par la couleur de leur peau. Les résultats de l'étude sont sans appel : la probabilité d'être contrôlé est 7,8 fois supérieure pour un «Arabe» que pour un «Blanc», et 6 fois supérieure pour un «Noir».
Qu'on ne vienne pas nous dire, Alliot-Marie, Hortefeux et compagnie, que le délit de faciès n'existe pas en France ! Les forces de l'ordre stigmatisent certaines populations qui disent en avoir assez de ces contrôles tatillons, permanents et ciblés. Pas besoin d'aller en banlieue ou dans les grandes villes. Les villes moyennes aussi connaissent ce délit de faciès qui n'est qu'un aspect de la discrimination. On sait que celle-ci revêt maintes formes : interdiction d'entrée dans certaines boites, sélection à l'embauche, au logement…au mépris des lois et de la tradition française.
Il serait bien que les gouvernants prennent connaissance de l'étude publiée par « Le Monde » et en tirent les conséquences pour que notre démocratie et notre devise « liberté, égalité, fraternité » soient à l'image de leur célébrité.

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