Après avoir « triomphé » sur le blog d'informations de la mairie (le nom de Franck Martin apparait dans un blog officiel de la ville ce qui est tout de même troublant ?) et assuré que l'incendiaire du quartier des Acacias avait été interpellé grâce aux caméras de Vidéosurveillance, nous avons mis nos fins limiers sur la piste du délinquant et reconstitué le fait divers lui-même. Il s'avère que la version du maire est un récit quelque peu arrangé pour les besoins de sa cause.
En réalité, si l'incendiaire a été interpellé et condamné à un an de prison ferme, c'est tout simplement parce que cet homme quelque peu « arraché » au moment des faits était resté près des voitures en feu lors de l'arrivée des pompiers et des policiers qui ont demandé les indentités des personnes présentes et donc celle de l'auteur présumé porteur (devinez quoi ?) d'un coktail molotov ! Il se trouve que l'homme était sorti de prison deux semaines avant, qu'il avait été condamné à six mois de prison ferme et que les juges l'ont à nouveau jeté au trou sur la base de la loi sur la récidive de Mme Dati laquelle n'est pas particulièrement tendre.
Notre collectif a ses entrées dans le quartier des Acacias. Le maire aurait dû, avant de gonfler ses biscottos, s'assurer de la véracité de la version rapportée par ses services. Il aurait dû se douter que nous ménerions notre enquête sans gober toutes crues ses affirmations. Divers récits, dont celui livré publiquement lors du débat d'orientations budgétaires (1) nous ont conduits à être très prudents et circonspects à l'égard des déclarations péremptoires du maire. Nous avons raison, la preuve avec ce fait divers. La vidéosurveillance n'est pour rien dans la résolution de cette affaire sinon une preuve supplémentaire de la culpabilité d'un homme qui ne semble pas disposer de tout son discernement.
(1) Rendez-vous ce soir à la réunion du conseil municipal.
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