J'ai mis ce blog en service en décembre 2007 après que j'avais annoncé publiquement ma candidature aux élections cantonales dans le canton de Louviers-sud. Depuis, je me suis exprimé sur bien des sujets : locaux, régionaux, nationaux…et parfois, certains lecteurs ont jugé utile de m'adresser des commentaires. J'ai publié la majorité d'entre eux mais je n'ai pas donné d'audience à ceux que je jugeais insultants ou diffamatoires (à mon égard ou à l'égard d'autres personnes).
Je suis de ceux qui pensent qu'un blog est un moyen d'expression moderne, rapide, qui permet de réagir en temps réel et surtout offre une tribune permanente avec interface. Ma liberté y est totale, qu'il s'agisse du choix des sujets et de la couleur dont ils sont teintés. Si je précise ces quelques notions devenues évidentes à la plupart des internautes, c'est qu'il existe un débat au sein des hommes publics. Certains élus, et non des moindres, expriment un dégoût prononcé pour ces nouveaux moyens d'expression : « les blogs, je ne les lis pas. Moi, il me faut du papier. Idem pour internet. »
Songent-ils qu'une très grande majorité d'adolescents et de jeunes gens (étudiants ou non) considèrent Internet et les blogs comme des lieux incontournables d'échanges et de complicité. Faire de la politique, s'engager dans le monde associatif, désirer faire connaître son point de vue, tout cela peut aussi passer par un blog. Il s'agit d'un outil simple d'usage qui nécessite quelques efforts d'écriture et oblige à vérifier les faits et à choisir ses mots. La blogosphère va s'élargir encore et encore. On sait, depuis le référendum sur le traité européen qui vit le non l'emporter avec 55 % des suffrages, que « le web » joua un rôle non négligeable dans la mesure où 90 % des médias (Radios, télés, presse écrite) étaient en faveur du oui.
Alors, blog ou pas blog ? Pour moi, la question ne se pose même plus. Blog évidemment. Et encore merci à Denis de Brionne, qui lui aussi est un convaincu.
1 commentaire:
Oui, Jean-Charles, le combat politique va glisser vers Internet à l'image du monde économique. Le papier, au rythme où vont les choses, ne sera-t-il pas qu'une vieille chimère d'intellos décatis ?
Tout va vite, en ce moment, y compris pour les professionnels de l'Internet. Nous voyons ce qui est en train de se tramer. Le Web, c'est aavnt tout de l'histoire et de la mémoire.
Je vais exposer quelques anecdotes croustillantes dans un prochain billet concernant Solférino. Je crois pouvoir affirmer que, dans ce secteur, notre Parti est dans un état de délabrement qui est parfaitement incompréhensible ou presque. J'ai ma petite explication. Elle est à l'image de ce que nous sommes devenus... hélas.
NB Et encore bravo pour ton blog, la qualité rédactionnelle qui est la tienne ! Tant de camarades ont si peur de s'exposer. Mais, au fait, que risque-t-il ?
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