21 août 2008

La campagne à la ville

Les Lovériens qui faisaient leurs courses, ce jeudi à Louviers, en avaient plein les narines et s'en amusaient. « Que cela pue ? Mais c'est quoi cette odeur ? » Les moissons sont terminées, elles ont été excellentes en quantité et en qualité. Même si le prix de la tonne de blé baisse quelque peu, les agriculteurs de notre région devraient y retrouver leurs petits.
Une fois la moisson passée, il faut bien préparer les récoltes futures et nourrir la terre. Pour la nourrir, il vaut mieux faire appel aux produits naturels plutôt qu'aux engrais de si mauvaise réputation. Alors, les agriculteurs épandent du lisier, ce mélange d'excréments solides et liquides d'animaux, et c'est l'odeur de ce lisier portée par les vents dominants qui, ce jeudi, empestait la ville.
Il ne faut pas se plaindre d'avoir une ville à la campagne. Tant que des agriculteurs continueront de cultiver les champs alentour, cela voudra dire que l'urbanisme est maîtrisé et que les lotissements ne « mangent » pas tout l'espace disponible. Supportons les petites mauvaises odeurs avec le sourire puisqu'elles sont le symbole d'une agriculture respectueuse de la terre et des hommes.

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