Après avoir été catégorique, le responsable de la communication du gouvernement chinois lâche du lest. Face aux milliers de protestations et à l'émotion suscitée dans le monde après que des sites Internet ont été rendus inaccessibles lors des pré-Jeux olympiques de Pékin, les journalistes internautes peuvent à nouveau avoir accès à des sites « interdits ».
Depuis cinq ans, le site de « Reporters sans frontières » avait disparu de la toile, il est de nouveau partiellement accessible depuis aujourd'hui. Il en ira de même — espérons-le — pour celui d'Amnesty International et ceux de plusieurs journaux allemands. (1) Ce changement d'attitude démontre qu'il faut maintenir la pression sur la Chine et que d'une manière générale, c'est l'action qui fait bouger les pouvoirs, qu'il s'agisse de celui des dictateurs de pays immenses ou de celui des roitelets de province.
Puisqu'on est dans le sport, restons-y. Il ne se passe pas un jour sans qu'un sportif (athlète, cycliste, fleurettiste, etc) ne soit déclaré positif à telle ou telle substance. Un champion italien vient de se faire épingler. Il est évident que les contrôles inopinés opérés lors des jeux apporteront leur lot de surprises désagréables. Dans ce domaine également, la pression ne doit pas se relâcher car il s'agit d'une course à l'échalote permanente : nouveaux produits dopants soi-disant indécelables contre chercheurs et autres scientifiques à l'affût. Les Jeux olympiques de la propreté ont lieu tous les jours et pas tous les quatre ans.
(1) Notons, au passage que ni Angela Merkel, ni Gordon Brown, premiers ministres allemand et britannique ne seront présents à la cérémonie d'ouverture des JO chinois.
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