J'ignore comment on dit journaliste en Chinois-mandarin mais je sais de quels droits on dispose quand on est un journaliste français. Des lois protègent une liberté encadrée par des règles relatives à l'honneur, la considération, la vie privée, le droit à l'image, le confidentiel défense, la propagation de fausses nouvelles. Dans l'ensemble, la presse est libre en France et les journalistes aussi. A eux d'avoir le courage d'utiliser cette liberté de penser et de dire.
En Chine, dictature communiste, la presse n'est pas libre. On vient d'apprendre avec une grande surprise (feinte ?) que les milliers de journalistes présents à l'occasion des Jeux Olympiques ne pourraient pas avoir accès à certains sites Internet jugés subversifs par les autorités chinoises. Le site d'Amnesty International, celui de la BBC, d'autres sites, en Allemagne et ailleurs dans le monde, ne pourront pas être consultés ! On savait que les citoyens chinois pouvaient aller en prison ou voir leur accès Internet supprimé après des contrôles tâtillons exercés par les services de police. Les Jeux Olympiques de Pékin vont donc ressortir de l'extraordinaire !
La pollution y sera exceptionnelle, le dopage érigé en secret d'état, la liberté de la presse circonvenue, et tout cela pour faire plaisir aux dirigeants d'un pays d'1,4 milliard d'habitants qui s'est réveillé depuis déjà de nombreuses années sur le plan économique et qui va courir après une pluie de médailles d'or. Quand le CIO a choisi Pékin, il avait connaissance de tout cela. Il est démontré, une fois de plus, que sport et éthique ne font pas forcément bon ménage.
Précision : Adidas qui faisait fabriquer ses chaussures en Chine depuis des années a décidé de délocaliser et de gagner l'Indonésie où les coûts de fabrication seraient trois fois moins élevés ! De quoi faire rêver Bernard Tapie !
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