23 juillet 2008
Louviers, son église, ses fleurs et ses caméras
Les entrées de ville sont dotées d'une nouvelle information ô combien symbolique. Depuis quelques jours et pour être en conformité avec la loi, un panneau indique : « espace public sous surveillance vidéo ». Espace public au singulier, ce qui signifie que tout l'espace public de la ville est ou sera sous surveillance vidéo ou qu'un seul espace public est sous surveillance vidéo. Au touriste et au Lovérien de choisir la solution qui lui plaira.
Le maire a pris ses précautions. Plutôt que de cibler les quartiers qu'il va équiper en vidéo-surveillance — ce qui pourrait déplaire aux habitants ainsi montrés…de l'objectif — il a choisi les entrées de ville pour une information générale et quasi anodine, espérant ainsi remplir les critères fixés par la législation.
Par provocation, il nous a demandé, à nous qui sommes membres du collectif anti-vidéosurveillance, d'aller faire signer notre pétition dans le quartier des Acacias, le seul à être doté (aujourd'hui) de caméras. Que croyait-il ? Que nous reculerions ? Des camarades sont présents dans ce quartier et font signer la pétition qui a recueilli plusieurs dizaines de signatures. Il y en a d'autres à venir. Quant aux statistiques publiées dans la presse locale, comment les prendre au sérieux quand il s'agit de trois ou quatre délits et d'une période de référence de quelques semaines. Nous avons expliqué ce qui allait se passer. Répétons : adhésion à la vidéosurveillance, tolérance au système, méfiance et rejet. Nous n'en sommes qu'à la première phase.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Pour moi, cela ne fait pas l'ombre d'un doute : c'est TOUT l'espace public qui est (ou sera)fliqué.
Souris Jean-Charles, on te filme !
Michel B. à Perpignan
Enregistrer un commentaire