22 mars 2008

Franck Martin pense déjà à un 4e mandat



Nos photos : François Loncle, Christian Renoncourt, Christine Théault et Gérard Prévost.
La foule est venue en nombre pour cette réunion d'installation présidée par Bernard Lefebvre à qui nous souhaitons plein de bonnes choses.

Comme prévu, Franck Martin a été réélu maire de Louviers, vendredi. Ont été élus adjoints : Roland Liénard, Ghislaine Baudet, Bruno Canivet, Christine Fillatre, Denis Laheye, Isabelle Amouret, Patrice Yung, Marie-Hélène Gateau, Jacky Bidault. Quelques piliers de la première heure, la garde rapprochée en un mot, et trois petits nouveaux puisqu'après tout, il fallait bien remplacer les socialistes.
Du long discours de Franck Martin, on retiendra « la confiance des Lovériens », « l'équipe solide et talentueuse » et n'a pas exclu d'être candidat à un 4e mandat, ce qui ferait de lui le recordman de longévité à la mairie de Louviers. Mais on n'en est pas encore là.
« Ce nouveau mandat va être marqué par quelques infléchissements notables : une plus forte attention aux services aux Lovériens. » Après 12 ans d'investissement, le maire se rend compte de l'état du patrimoine et de l'attente de certains quartiers. Il bâtira sa politique sur trois axes : l'innovation, la solidarité et l'environnement. Les sept projets phares demeurent prioritaires. L'école de musique va démarrer, la villa Calderon est démarrée.
S'agissant des impôts un mot ambigu : la recherche de la stabilité fiscale « qui ne nous empêchera pas de mener une politique d'investissement dynamique. » Deux nouveaux quartiers vont être redessinés : le quartier de la gare et Maison rouge. Pour conclure, il a cité le maréchal Lyautey.
Olivier Aubert, pour la droite UMP a mêlé pêle-mêle, l'esprit républicain, la révision de la convention avec la Scène nationale, le plan marschal pour la voirie, les logements intermédiaires, la Fabiusie (NDLR : maladie contagieuse redoutable) « nous serons responsables et ouverts » autrement dit : nous sommes récupérables. D'autant plus qu'il a remarqué que le maire avait bénéficié d'un nombre important de suffrages d'électeurs de droite.

Christian Renoncourt
Christian Renoncourt (Pour Louviers, gagnons ensemble) a souligné (entouré de François Loncle et Christine Théault) que l'opposition de la liste d'Union de la gauche serait « active et constructive ». Il a dénoncé la campagne de mauvaise foi et de calomnies du maire sortant : « Active parce que nous serons présents à toutes les réunions du conseil municipal et que nous travaillerons en amont sur toutes les délibérations proposées. Constructive parce que dès lors que les projets et actions engagés par la majorité municipale respecteront les principes que nous avons largement développés durant la campagne ; nous apporterons notre soutien à ces propositions. »
Il a rappelé ces principes : « respect de l’équilibre des finances de la ville permettant la stabilité de la pression fiscale au cours du mandat; respect d’une réelle démocratie locale en informant, écoutant et associant les lovériens aux décisions qui les concernent ; respect d’une politique volontariste de développement durable…»

Gérard Prévost
Gérard Prévost, pour la LCR, s'est félicité de n'être plus seul à gauche dans l'opposition : il y a trois gauches dans ce conseil : la gauche debout — la nôtre — la gauche réformiste et sociale-démocrate qu'incarnent le PS et le PC et « la gauche blairiste du maire ouverte à la droite. » Il a pris l'exemple du tract distribué dans le quartier des Acacias samedi « qui aurait pu être signé par Jean-Marie Le Pen. »
Gérard Prévost a rappelé que, dimanche dernier au Moulin, lors de la proclamation des résultats, il avait été insulté et molesté par des proches du maire ( on a les noms et on les a vus à la télé).
La prochaine réunion du conseil municipal est programmée jeudi 28 mars pour désigner les délégués de la ville dans les différents organismes.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Olivier Aubert a aussi insisté sur le compte des élus dans le cadre de la proportionnelle "intégrale"...

Dans les cas où ce vote s'applique, c'est d'abord dès le 1er tour (horrible : Madame Miquel serait élue !) et ce discours est démagogique, si la loi Defferre de 1982 sur la décentralisation n'avait pas été adoptée, Olivier Aubert n'aurait pas obtenu -enfin- son premier mandat électif...

La droite française a toujours limité la proportionnelle et ne l'a jamais favorisé sauf (soyons ehaustif) pour les européennes.

Alors, Olivier Aubert doit avoir une pensée pour Gaston Defferre sans qui ce mandat n'aurait pas été possible...