23 octobre 2008

Retenez cette date : le mercredi 29 octobre à 20 h 15 au Moulin à Louviers

Pour illustrer notre texte présentant la conférence de Dominique Guibert, le 29 octobre à 20 h 15 au Moulin (à Louviers) sur « Politique sécuritaire et contrôle social » et Vidéosurveillance, Gilles Bethon, le responsable local de la Ligue des droits de l'homme, lui a demandé une photo. Voici ce qu'il lui a répondu :
« Une photo ? Ca, c'est vraiment une demande peu courante ! Enfin, je m'exécute ! C'est une photo prise lors de l'inauguration citoyenne organisée par les associations du 12ème arrondissement de Paris et la LDH de la CNHI, Cité nationale de l'histoire de l'immigration. Je réprésentai l'organisation et j'y ai fait un petit discours. »
Nous sommes heureux de publier cette photo qui montre l'engagement de Dominique Guibert au quotidien.
Amitiés
Dominique Guibert

Des questions se posent après la visite de Guillaume Pépy, président de la SNCF

Les élus souhaitent que la SNCF tienne ses promesses et s'engage sérieusement dans les délais impartis (photo JCH)
Après la visite de Guillaume Pépy, président de la SNCF, de nombreuses questions restent en suspens. La lecture de la lettre d'intention signé par les multiples partenaires et qui n'est, finalement, que l'engagement de se lancer dans une pré-étude sur les travaux nécessaires à la gare de Val-de-Reuil, démontre que rien de concret n'a été décidé. Alors pourquoi cette visite présidentielle ? S'agit-il de faire patienter, de rassurer ? Ou tout simplement de tester les collectivités locales lesquelles devront mettre la main au portefeuille.
Je note qu'à aucun moment, le projet d'installation d'un escalier mécanique n'a été publiquement avancé. On a, certes, assuré que les handicapés et les personnes à mobilité réduite verraient leur vie d'usager améliorée mais la solution technique demeure encore un mystère. Agrandir le parking ne pose pas de problème, même foncier semble-t-il. Peut-on envisager qu'un bar-dépôt de presse reprenne vie dans une gare appelée à devenir un lieu d'échanges important ? Le cadencement (un train toutes les heures en moyenne et dans les deux sens sauf la nuit évidemment) a bien été à l'ordre du jour, de même que la modernisation des trains. M. Pépy est arrivé en gare de Val-de-Reuil à bord d'un vieux train à étage qui lui a permis de mieux connaître les espérances des clients quotidiens. Alain Le Vern et la Région sont prêts à de lourds investissements mais qui sait ce que va devenir la Région en tant qu'entité politico-administrative et ce que vont être ses futures compétences si changement institutionnel il y a.
De fait, la visite de M. Pépy suscite plus d'interrogations qu'elle n'apporte de solutions. Je pensais qu'une visite à Val-de-Reuil du président de la SNCF se traduirait forcément par l'annonce de quelques mesures « actées » comme on dit dans le jargon technocratique. Même pas. Il a même fallu ajouter la signature du président de Seine-Bord, M. Delamare, pas prévu sur le texte originel.
Quant aux maires de Saint-Pierre-du-Vauvray et de Pont-de-l'Arche, Alain Loeb et Richard Jacquet, ils ont eu le privilège de discuter quelques minutes avec M. Pépy. Les deux élus ont compris que des arrêts aux gares de Saint-Pierre et d'Alizay nécessiteraient du personnel, un personnel que la SNCF ne paraît plus disposée à mettre à disposition. C'est ce qu'on appelle la rationalisation des moyens et les économies d'échelle.
Un fait demeure : les élus, les usagers, le personnel de la gare de Val-de-Reuil souhaitent que les travaux à conduire ne soient pas qu'un simple ravaudage mais une vraie rénovation.

22 octobre 2008

Les principaux projets que le Département soutiendra

Le Département a engagé sa signature au contrat d'agglomération, hier soir, sur un certain nombre de projets précis. J'en publie la liste : construction de la piscine intercommunale, réouverture de la ligne ferroviaire Rouen/Evreux, restructuration de l'école de musique de Louviers, création de la salle de congrès Kolysée, construction d'un immeuble tertiaire intelligent (partie accueil d'entreprises), politique Energie-Habitat.
Il est à noter que ces six projets représentent quasiment la moitié du coût total du projet de territoire. La participation de la Région sera de 18%, celle du Département de 15% (soit près de 11 M€).
Je note, par ailleurs, que le président de l'agglomération qui, par un vote interne, avait retiré la réouverture de la ligne SNCF Rouen-Evreux de la liste des projets, a dû s'exécuter et l'inscrire pour obtenir la signature d'Alain Le Vern, le président de la Région. On devrait d'ailleurs bientôt connaître les résultats de l'étude préliminaire lancée par Réseau ferré de France et la SNCF. J'en publierai les principaux points dès que j'en aurai connaissance.
Alain Le Vern, président de la Région, signe le contrat d'agglomération. (photo JCH)

Jean Louis Destans : « d'énormes difficultés sont devant nous ! »

Jean Louis Destans (à gauche) assure que les collectivités territoriales vont avoir de grosses difficultés pour boucler leur budget en 2009. (photo JCH)
La signature du contrat d'agglomération avait lieu mardi soir au siège de la CASE (Communauté d'agglomération Seine-Eure) en présence d'Alain Le Vern, président de la Région, de Jean-Louis Destans, président du conseil général et du président de la communauté d'agglomération. Ce dernier a rappelé que le montant global des projets se situait à hauteur de 73 millions d'euros dans les domaines de l'habitat, du développement durable, du développement économique, du sport, du tourisme, de la culture et de l'action sociale.

Devant des élus finalement peu nombreux et en l'absence totale des citoyens non informés (comment ensuite reprocher aux habitants de ne pas connaître les compétences de la CASE ?) Jean Louis Destans a dressé un tableau financier, politique, administratif plus qu'inquiétant. Suite à l'assemblée générale des présidents des conseils généraux de France, chacun d'entre eux est convaincu que Nicolas Sarkozy reste déterminé à « faire fusionner les départements et les régions ou les agglos et les départements ou à supprimer les départements…Sa volonté est forte. Il a nommé Edouard Balladur à la tête d'une commission qui va rendre ses conclusions avant la fin de l'année. On se dirige tout droit vers une loi qui modifiera sensiblement le paysage : cumul des mandats, raccourcissement des mandats, référendum possible sur le changement institutionnel…»

Il a ensuite évoqué le contexte — la crise financière et économique — qui va avoir des conséquences négatives et graves : baisse des recettes du département estimée entre 11 et 13 millions d'euros en 2009 (1) sur 120 à 130 millions d'euros d'investissements, difficultés dans le secteur du logement (des promoteurs privés proposent à Eure-Habitat de finir leurs programmes en cours). « Vous devez vous attendre à voir chuter votre DGF (Dotation globale de fonctionnement) accordée par l'Etat. » Le président du conseil général, grave et solennel, dresse un constat négatif : « d'énormes difficultés sont devant nous. Je vous invite à réfléchir collectivement à plusieurs sujets : le logement, l'agence urbaine de Rouen et celle du Havre, l'axe structurant qu'est la Seine, ne pas oublier les relations entre Vernon et Louviers même si Louviers est tourné vers Rouen. »
Alain Le Vern invite les élus à ne pas céder au pessimisme : « Nous, nous sommes dans l'économie réelle, nous sommes tournés vers les gens et nous préparons l'avenir. La vie continue. Nous devons valoriser nos pôles d'excellence. La région demeure à vos côtés pour mener à bien vos projets. » Il ajoute : « Nous n'avons pas d'emprunts toxiques. Nous avons multiplié par deux notre participation au contrat d'agglo par rapport au premier. »
Quant aux changements institutionnels, il commente : « En 2010, il est possible qu'un d'entre nous (il regarde JL Destans) ne soit plus là. Nous sommes fiers d'avoir créé le 276, une structure qui unit les deux départements de l'Eure et de la Seine-Maritime et la Région. Elle nous a permis une solidarité sans faille et aussi de mettre sur pied des projets communs tel que celui que nous approuvons ce soir. Il n'y a pas d'autres exemples en France. »

Une suggestion : il serait bien que l'agglomération prépare un document sur le contrat d'agglomération et le distribue aux habitants des 29 communes. Ils sauront quel avenir on réserve au territoire sur lequel ils circulent, habitent, travaillent, vont à l'école, au collège, au lycée, à l'université…
(1) La baisse des recettes du Département en 2009 s'explique par une chute des droits de mutations (10 millions d'euros) et une baisse des participations de l'Etat.

Cyrille Sergé s'en est allé

Cyrille Sergé s'en est allé, accompagné de tous ses amis musiciens qui lui ont rendu un vibrant hommage... (photo Reynald Harlaut)

21 octobre 2008

Gare de Val-de-Reuil : enfin le bout du tunnel…mais en 2011 !


Alain Le Vern, Guillaume Pépy et Marc-Antoine Jamet visitent la gare de Val-de-Reuil (photo JCH)
Alain Le Vern accueille le président de la SNCF. (photo JCH)
Les usagers de la gare rolivaloise ainsi que les maires des communes de l'agglomération Seine-Eure et ceux de la communauté Seine-Bord attendaient beaucoup de la visite de Guillaume Pépy, président de la SNCF, ce matin à Val-de-Reuil. Peut-être trop d'ailleurs, quand on connait l'inertie de certaines grandes sociétés publiques ou privées avant de passer à l'acte. Accueilli par Alain Le Vern, président du conseil régional, François Loncle, député, Jean-Louis Destans, président du conseil général et Marc Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil, M. Pépy a tout d'abord jeté un œil sur la gare elle-même prenant ainsi toute la mesure des besoins et de l'urgence des travaux à effectuer. Il n'a pas omis de saluer le personnel employé aux guichets, lui qui venait d'arriver en gare à bord d'un train d'un autre âge.

Quelques minutes après la signature d'une « convention » de principe liant les différents partenaires (1) Guillaume Pépy, au cours d'une conversation avec François Loncle, à laquelle je participais, a reconnu que les lignes TGV n'avaient pas besoin d'être soutenues : « elles ont le soutien de tous les Français. La politique qu'on m'a assignée, c'est d'être aux bons soins d'une ligne comme celle qui relie Paris au Havre et qui besoin d'un énorme effort de modernisation et d'entretien. Des lignes comme celles-là ont besoin de mon soutien. »

Après sa rencontre avec les élus, un communiqué a été distribué insistant sur les manques criants de la gare de Val-de-Reuil et des remèdes à apporter : « La modernisation de la gare rolivaloise s'inscrit dans le prolongement des évolutions démographiques et économiques de Val-de-Reuil et du territoire de Seine-Eure comme celui de Seine-Bord, du développement des transports publics…
…Ce programme a pour but de rendre la gare plus sûre, plus moderne et plus fonctionnelle. Trois actions seront mises en œuvre (note du blogger : mais quand ?)
— Améliorer les conditions de transport des voyageurs par la remise à niveau des installations existantes, la réhabilitation du parking, voire son extension car il est aujourd'hui saturé, la réalisation d'une plate-forme permettant la création d'une aire de dépose-minute, le remodelage de la station d'arrêt des bus ainsi que de la piste réservée aux taxis, l'association des modes de déplacement doux.
— Favoriser l'accès de tous les usagers à la gare et par là-même, l'accessibilité des personnes à mobilité réduite afin que chacun bénéficie, de manière optimaler, des services publics de transport.
— moderniser le bâtiment voyageurs pour accroître le confort et la qualité de l'accueil des clients et développer un nouvel espace de vente. »

Les différents partenaires ont signé une convention de pré-études visant à préciser les travaux à engager, leur coût et leur mode de financement. Mais une phrase nous inquiète. On peut lire : « le budget nécessaire à l'établissement de ce document sera réparti entre les différents partenaires et les collectivités locales intéressées à la rénovation de la gare et qui en seront volontaires. Une précision : la réalisation des travaux est envisagée entre 2010 et 2011. » Ce qui fait encore quelques marches à monter.
(1) Les partenaires : le conseil régional, le conseil général de l'Eure, La CASE, la commune de Val-de-Reuil, Réseau Ferré de France et la SNCF.

Conférence débat le 29 octobre au Moulin : « Politique sécuritaire et contrôle social » avec Dominique Guibert, secrétaire général adjoint de la Ligue

Le mercredi 29 octobre au Moulin (rue des anciens combattants en Algérie) à 20 h 15, Dominique Guibert, Secrétaire Général adjoint de la Ligue des Droits de l'Homme au niveau national, sera présent à Louviers pour animer une conférence débat sur « le contrôle social et la politique sécuritaire » et abordera, bien évidemment le thème de la vidéo-surveillance.

Le collectif constitué à Louviers contre l'installation des caméras dans les quartiers recueille un succès certain avec la pétition actuellement en cours de signature aux Acacias, dans le quartier de Maison-Rouge et sur le marché du samedi. Plus de 700 signatures ont été comptabilisées à ce jour. Le collectif poursuivra son action jusqu’à ce que chaque appartement ait reçu la visite d’un membre du collectif. Ces pétitions seront ensuite utiles pour démontrer l’inanité d’un choix municipal coûteux et inefficace.

Au cours de notre conférence de presse, tenue lundi dernier, nous avons également évoqué les dangers des différents fichiers dont EDVIGE (même s’il porte un nouveau nom) les carnets de M. Bertrand, ancien directeur général des RG (renseignements généraux) pleins de rumeurs et d’attaques sur la vie privée, les enquêtes conduites par des officines privées sur la vie de leaders politiques…Ces faits exigent de chaque citoyen une vigilance de tous les instants.

Le collectif anti vidéo-surveillance invite tous les Lovériens et toutes les personnes (signataires de la pétition contre EDVIGE par exemple) à être présents à cette soirée exceptionnelle qui donnera l'occasion à l'orateur de rappeler la position de La Ligue des Droits de l'Homme contre les systèmes d'enregistrement des citoyens et à l'auditoire de poser des questions.

Le collectif anti-vidéosurveillance comprend : le PS, le PC, la LCR, La Ligue des Droits de l’Homme, l’association Avenir Citoyen, les quatre conseillers municipaux de gauche d’opposition.

20 octobre 2008

le président de la SNCF en visite à Val-de-Reuil

Guillaume Pépy, le président de la SNCF, sera en visite demain, à Val-de-Reuil. Il y rencontrera les élus et viendra sur place se rendre compte de l'inconfort de la gare rolivaloise qui n'a pas évolué depuis son inauguration en 1978. Le président de la SNCF tiendra un point presse puis ira au devant des chefs d'entreprises de la région qui souhaiteraient en savoir plus sur le ferroutage ou tout autre sujet à leur convenance.
Il s'agit sans doute d'un pur hasard — à moins que M. Pépy soit lecteur de ce blog — (je plaisante) mais cette visite s'inscrit dans un tempo idéal après que j'avais mis en avant, il y a peu, les difficultés et les obstacles placés sur le parcours des personnes âgées et des handicapés dans la gare rolivaloise. Je rendrai évidemment compte, dès demain, de la visite du président de la SNCF qui ne peut se permettre ce voyage normand sans annonce intéressante pour les centaines d'usagers d'une gare qui nous tient à cœur.

Cyrille Sergé est décédé

Nous apprenons le décès, le jeudi 18 octobre dernier, de Cyrille Sergé, fils de Rémy et Francine Sergé, bien connus à Louviers pour leur engagement au sein de la société civile. Rémy est un des responsables locaux de l'association ATTAC et Francine a été pendant un mandat conseillère municipale. Cyrille est mort des suites d'une maladie cruelle qui l'avait frappé il y a huit ans. Les traitements médicaux, les attentions de sa compagne Amélie et sa volonté de vivre pour son fils Cyprien, lui ont permis de tenir au-delà de ce qu'imaginaient ses médecins. Il a lutté contre la mort avec un courage énorme.
Il est vrai que Cyrille, musicien de jazz, a passé des heures à Mont-St-Aignan, au centre Marc Sangnier, où chaque semaine, il donnait ses cours, répétait, et jouait lors de concerts. Il était animé d'une véritable passion pour son art et nous l'avons entendu plusieurs fois à Louviers où il aimait revenir de temps à autre puisque c'était la ville de son enfance.
En ces instants de douleur, nous assurons Rémy et Francine, ainsi qu'Amélie, de toute notre sympathie et de notre amicale compassion.

19 octobre 2008

Mieux vivre à Acquigny toujours incontournable


Hervé Le Guern et Annick Quéré peuvent être satisfaits : la première manifestation de Mieux vivre à Acquigny, nouvelle formule est un beau succès.

Hervé Le Guern, le nouveau président de Mieux Vivre à Acquigny a accueilli les nombreux visiteurs souhaitant flâner dans le parc du château en ce beau dimanche d’automne. Cette année la poésie s’était invitée aux côtés de la peinture et de la sculpture. Des poèmes célébrant les charmes de l’automne avaient été apposés sur de nombreux troncs d’arbres dans la parc du château. Les enfants ont manifesté beaucoup d’enthousiasme à les lire en répondant au questionnaire qui leur avait été remis à l’entrée du parc.
Un détour par l’Orangerie permettait de découvrir les réalisations de différents artistes et notamment les petites figurines en terre de Ann Soui, d’une grande délicatesse. Vous pouvez les découvrir sur son site : www.annsoui.fr

Prochain rendez-vous le 8 novembre pour la bourse aux plantes