L’Université populaire de Louviers organise une conférence le jeudi 19 mars, à 18 heures, dans la salle du Moulin, rue des
Anciens combattants d’Afrique du Nord. Claude Cornu, vice-président de la SED, évoquera la personnalité
et l’œuvre de la première épouse de Pierre Mendès France, qui se consacrait
avec talent à la peinture : « Lily Mendès
France, peintre méconnue ».
Le 27 novembre 1967, Lily Mendès France, l’épouse de l’ancien député-maire
de Louviers, décédait des suites du cancer dont elle souffrait depuis plusieurs
années. Les Français avaient découvert cette femme discrète et élégante en
1954, lorsque, Pierre Mendès France étant devenu Président du Conseil, elle était
apparue à ses côtés dans les cérémonies officielles. Mais, si elle avait
choisi, depuis son mariage, de s’effacer devant la carrière de son mari et de
se tenir à l’écart des manifestations publiques, elle s’adonnait avec passion à
la peinture, bâtissant à l’abri des regards une œuvre dont le public ne prit
connaissance qu’après sa disparition, lors d’une unique rétrospective. La conférence
de Claude Cornu, qui sera accompagnée d’illustrations, est donc l’occasion de découvrir
une femme qui fut aussi une Lovérienne d’adoption et de cœur.
Le samedi 4 avril, à 16 heures, aura lieu la conférence mensuelle
de la Société d’Études Diverses de Louviers. Thomas Guérin, archéologue
et membre de la SED, évoquera un événement qui a marqué l’histoire de notre
ville : « Louviers 1431 : le grand siège ». Le 24 octobre
1431, en effet, le duc de Bedford va mettre le siège sous les murs de Louviers,
qui restait une place française. Ce siège qui va durer plusieurs mois est un épisode
majeur de l’histoire de la ville et un jalon important de la Guerre de Cent Ans
en Normandie.
Enfin, une visite commentée de l’exposition
de
printemps du musée de Giverny, « Plein air de Corot à Monet », aura lieu le jeudi 9 avril. Cette visite se déroulera dans les conditions habituelles,
à 18 heures, au prix de 16 euros. Revendiquée par
les impressionnistes au nom de la sincérité et de la spontanéité, la peinture
en plein air n’est pas une innovation des années 1870. Elle est l’aboutissement
d’un long processus, au cours duquel le paysage s’affirme comme un genre à part
entière. L’exposition en retrace l’histoire, du XVIIIe siècle jusqu’en
1873, année qui précède l’invention du terme « impressionnisme ». Elle présente
plus de 100 peintures et aquarelles, notamment de Turner, Corot, Boudin ou
Monet.
Inscriptions auprès de la SED.
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