Jack Lang, c’est la fête de
la musique, les grands travaux avec François Mitterrand, l’ancien ministre de
la culture (très bon d’ailleurs) et l’ancien ministre de l’Education nationale.
Dorénavant, il sera l’homme à qui M. Smalto (décédé depuis) a décidé d’offrir
sur la durée pour 200 000 euros de costumes.
« Aucune contrepartie » s’est
dépêché de clamer l’avocat de Jack Lang. Tout de même, une enquête préliminaire
a été ouverte par le parquet financier de Paris pour connaître les tenants et
aboutissants d’une information qui, quoiqu’il arrive, me choque. Et ne manque
pas de m’étonner !
Comment, alors qu’on a voué
François Fillon aux gémonies pour 13 000 euros de costumes, peut-on rester
indifférent au fait qu’un homme politique de premier plan, blanchi sous le
harnois, averti des choses de la vie, accepte de
se faire habiller par un couturier généreux, ce qui est mieux, me direz-vous, que de se faire
rhabiller par les électeurs de Blois, par exemple, où M. Lang avait trouvé une
circonscription aimable en son temps.
200 000 euros de costumes,
ce n’est pas une petite somme. N’y en aurait-il eu que pour 1000 euros…c’eût été
très regrettable. Eu égard aux émoluments anciens, actuels et futurs de M. Lang,
j’imagine que ce dernier n’a pas de problèmes pour s’offrir des vêtements de qualité sur
ses propres deniers. M. Lang n’est pas au RSA que je sache !
L’enquête déterminera si ces
cadeaux répétés sont pénalement punissables. Même s’ils ne le sont pas, je
persiste à penser que ces gestes « dits amicaux » placent l’homme (ou la femme)
politique qui les accepte dans une situation embarrassante. Je sais bien que
cette vision (provinciale) peut choquer des Parisiens habitués à d’autres mœurs.
Qu’importe.
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